Paris to Provence – un petit coin de France à Melbourne ce weekend

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Ce weekend du vendredi 30 novembre au dimanche 2 décembre, la 10ème édition du festival français Paris to Provence aura lieu à Melbourne.

Pour fêter les 10 ans du festival, le thème sera les plus beaux villages de France.

 

Les jardins du Como House and Garden seront transformés en 12 régions françaises à découvrir tout en s’amusant avec des activités françaises et le marché de noël à la française. À la différence d’autres festivals, Paris to Provence n’a pas de scène principale et donc, il vous est loisible de vous promener à travers les espaces et d’explorer leur village français pop-up.

 

Ils vous invitent à visiter le monde de Claris : la souris la plus chic de Paris, et qui est base sur le premier livre d’enfants de Megan Hess, « Claris : the chicest mouse in Paris » qui vient de sortir cette année.  Le pavillon sera transformé et vous aiderez un petit souris qui s’appelle Claris et qui rêve de vêtements et de déménager à Paris pour réaliser son rêve. Il y aura des montgolfières qui soufflent, des grenouilles coquines et le formidable Monsieur Montage.

A VOIR

 

Les Santons de Provence

Les santons, ou les santouns si vous êtes provençal, sont des petites figurines de nativité faites en terre cuite et peints à la main. Elles sont produites dans la région de Provence dans le sud-est de la France. Dans une crèche provençale traditionnelle vous trouverez 55 figurines individuelles qui représentent des personnages de la vie de village en Provence, parmi eux le berger, le poissonnier, le professeur d’école, le boucher, etc.

 

Les premiers santons en terre cuite furent créés par Lagnel, artisan marseillais pendant la révolution française, lorsque les églises étaient fermées de force et leurs grandes scènes de Nativité interdites. Lagnel créa des petites figurines dans des moules de plâtre, les laissa sécher avant de les mettre au feu.

 

Depuis l’art de créer des santons est se transmet d’une génération à l’autre. Les gens qui produisent les santons s’appellent les santonniers.

 

Depuis 1803, les santonniers se rassemblent à Marseille au mois de décembre pour exposer et vendre leurs marchandises à la Foire des Santonniers. Il y a deux types de santons modernes : les santons d’argile et les santons habillés – les deux types se trouveront au festival de Paris to Provence ce weekend.

 

Exposition de photos

Plus de 300 photos de la France ont été soumis par le public pour ce concours et son exposition qui aura lieu cette année. Elle est organisée tous les 4 ans.

DIVERTISSEMENT

 

Danse

A 18h15, tous les jours, il y aura une “foule éclaire” (Flash Mob) de danseurs de cancan.

 

Musique

Tout au long des jardins vous entendrez de la musique en live. Il y aura des musiciens français, du jazz et bien plus.

Doggies in France’y Dress Party

Amenez vos chiens en costume pour la fête des chiens à la française. Ceci aura lieu à 18h le vendredi et à 10h45 le samedi et le dimanche du festival Paris to Provence.

 

APPRENDRE

Il y aura des ateliers et des présentations gratuits, qui auront lieu dans le Grand Ballroom de Como House.

Vendredi:

13h00  l’auteur Louisa Deasey présente son nouveau livre, « A Letter from Paris ». Suivi par une séance de dédicaces.

14h30   « Our French Cottage » par Rae Helen et Neil Fisendon.

18h30    « Christmas Styling the Co.Co way » de Co.Co

 

Samedi:

11h00    The Powder Room avec Samantha Taylor

12h30    « Our French Cottage » avec Rae Helen et Neil Fisendon.

14h00   « Christmas Styling the Co.Co way » de Co.Co

16h30    « The Armytages of Como » par Anita Selzer

 

Dimanche:

11.00am     l’auteur Louisa Deasey présente son nouveau livre, « A Letter from Paris ». Suivi par une séance de dédicaces.

12.30pm     « Legal Aspects to buying French Property » avec Michael Bula de MBS Solicitors.

2.00pm    « Our French Cottage » avec Rae Helen et Neil Fisendon.

3.30pm     « The Armytages of Como » par Anita Selzer

 

 

A MANGER ET A BOIRE

 

L’heure du goûter

Pour fêter les 10 ans du festival ainsi que l’anniversaire de la fondatrice du festival, il y aura des séances de « high tea » pendant une heure.

Celui-ci est ouvert à tous les âges mais il y en a aussi un pour les petits qui s’appelle Le Petit Gouter.

 

My French Kitchen

Vous pouvez aussi apprendre à cuisiner des plats français avec des démonstrations de cuisine qui auront lieu à travers le weekend du festival.

 

Escargot Eating Race

Ce samedi 1 décembre, il y aura une course à manger les escargots – qui en mangera le plus?

 

Cours de maitre de vin

Ce samedi soir, au festival Paris to Provence, il y aura une course de maître au sujet du vin. Mené par Alex Rougeot, qui est le fondateur et directeur de Clos Cachet. Alex appartient à la cinquième génération de vignerons du village Meursault en Bourgogne. Alex Rougeot vous emmènera dans un voyage dans la région de Bourgogne,  de Beaujolais et la vallée de Rhône. Les billets coûtent $65 et les places sont limitées à 50 personnes. Comme pour d’autres activités supplémentaires au Paris to Provence, il vous faut aussi avoir le billet d’entrée au festival pour participer.

 

ACHETER

Il y aura un marché français avec 75 exposants qui vous proposent de la bouffe française, du vin français, des cours de langue, des livres, des objets de maison, de la mode et de beaux cadeaux – idéal pour faire vos courses de Noël.

POUR LES ENFANTS

Au jardin des enfants, les petits s’amuseront avec des narrations d’histoires, du maquillage, du ballet, des cours d’art. Vous trouverez aussi des jeux et des activités proposée par des partenaires du festival. Vous trouverez la liste complète des divertissements qui auront lieu au Jardin des Enfants ici.

 

SE FAIRE DORLOTTER

Au Boudoir de Simone Perèle, vous trouverez des stations de luxe et de dorlotassions par Simone Perèle, Blue Illusion, l’hotel Como Melbourne, la French Organic Company, le bar aux tresses ainsi que des accessoires de l’Opéra Australia.

 

Quand?

Le festival Paris to Provence aura lieu ce weekend:

vendredi 30 novembre de midi à 21h

samedi 1 décembre de 10h à 20h

dimanche 2 décembre de 10h à 18h

 

Prix?

Billet pour un jour seulement $20.50 pour adultes ou $7 pour enfants.

Billet pour deux jours (n’importe lesquels) $40 (en ligne) $46 à l’entrée – ou si vous êtes membre du National Trust ou si vous avez une carte « Seniors »: $20.50

Billet pour 3 jours $55 pour adultes (seulement en vente en ligne) – si vous êtes membre du National Trust ou si vous avez une carte « Seniors » : $36

 

Les billets sont disponibles via ce lien:

 

Le Petit Goûter –$60 –  le vendredi 30 novembre – pour enfants de 5 à 11 ans – il faut acheter aussi le billet d’entrée au festival.

L’heure de goûter –$69 – pour tous les âges. Il vous faut aussi un billet d’entrée au festival.

Cours de maître: vin – $65. Il vous faut aussi un billet d’entrée au festival.

 

Des ateliers et présentations dans le Grand Ballroom sont gratuits mais il faut s’inscrire.

 

Allez-vous au festival Paris to Provence ce weekend?

Venu pour apprendre l’anglais, Clément a changé les patisseries francaises d’Adélaide

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Récemment, j’ai parlé avec Clément Labaere, chef et pâtissier français qui a ouvert en septembre sa propre pâtisserie qui s’appelle Maison Clément à l’Adelaide Central Markets. On lui a parlé de son parcours, de ses gâteaux (bien sur), les tendances dans la cuisine française et de ses gâteaux de Noël.  

 

Vous êtes chef et pâtissier et on est dans votre Maison Clément qui est ouvert il y a 2 mois je crois?

Deux mois, oui.

 

Et avant ça, vous étiez au Cliché et Aux Fines Bouches. Quand est-ce que vous êtes arrivé en Australie en fait?

Je suis arrivé en mars 2010. Je suis venu ici pour apprendre l’anglais et j’ai trouvé un travail avec Richard Aux Fines Bouches.

 

 

Donc vous êtes venu directement à Adélaïde en fait?

Oui. Je suis atterri ici.

 

Pourquoi Adélaïde ?

Parce que je connaissais Richard.

 

Et vous êtes marié ici avec une australienne donc comme ça vous allez rester ici!

Oui c’est prévu!

Donc comme ça, vous êtes venu pour apprendre l’anglais et vous connaissais Richard donc vous êtes venu pour travailler avec lui.

Oui je connaissais Richard. Je suis venu pour apprendre l’anglais et ça m’a plu et je suis resté travailler avec Richard pendant 6 ans. Et après, je suis parti. J’ai fait un peu de « consulting ».

 

Dans quel domaine?

Ca restait dans la cuisine. Toujours dans la cuisine. Et le dernier c’était à Cliché.

 

C’est pour quel genre de problème ?

C’est juste changer le menu ou par exemple un café qui ouvre – organiser, pour aider dans la cuisine.

 

 

Pourquoi avez-vous ouvert Maison Clément?

Après avoir aidé les gens, on se rende compte que nos idées sont bonnes à vendre et après les avoir vendu quelques fois, on pense que peut-être c’est mieux de les garder pour soi-même et puis faire le maximum pour nos idées.

 

Et pourquoi ici?

J’habite ici. J’habite en CBD donc j’ai toujours pensé que si un jour j’ouvrais quelque part ça serait en ville. Jamais je n’aurais pensé ouvrir ici dans le marché. Mais à force de chercher, un de mes contacts travaille avec le City Council et le City Council m’a contacté et aime mon idée. Il y avait une place idée qui serait « suitable » pour mon idée.

Et ça marche parce qu’on est presque rempli la!

Oui ça marche plutôt bien!

 

Parce qu’un mercredi au marché, je pense qu’il n’y a pas beaucoup du monde normalement. J’étais un peu choquée de voir tout le monde. C’est bien. Vous avez aussi eu des articles dans The Advertiser, BroadsheetCityMag and InDaily

Ils ont beaucoup aidé, oui.

 

Quels sont les différences entre le travail que vous avez fait avant et d’avoir votre propre café?

Il n’y a pas beau coup de difference . La seule difference c est de pouvoir etre capable d avoir aces a toutes les facettes, comme le service, le marketing, la relation direct avec les clients.

 

Vous étiez chef et pâtissier ou chef avant d’être pâtissier?

J’ai d’abord fait chef à l’école et après avoir fini mes études, je voulais apprendre un peu plus. En France, au lieu de faire deux ans pour un diplôme, si on est déjà chef ou pâtissier, on peut ajouter une année et faire ce qui manque. Donc vu que j’étais déjà chef, un an de plus.

 

Et on a un peu le problème en Australie que les pâtissiers pour nous c’est les gâteaux mais aussi les vienoiseries et le pain.

Oui. Le problème c’est que pâtissier ici ça s’appelle « pastry chef » mais le pâtissier ne fait pas les pastries. Le pâtissier fait les gâteaux et le boulanger fait des pastries. Donc c’est un peu mélangé.

 

Vous faites tous les gâteaux vous-même tous les jours?

Oui. Tous les matins. On a une dizaine de gâteaux qui restent toujours – les classiques je les appelle. Et le reste on essaie de changer toutes les deux trois semaines avec mes spéciales, selon ce qu’ils ont au marché, etc.

 

A quelle heure commencez-vous au travail?

Je commence enter 4 et 5 heures du matin.

 

Pour noël vous allez faire des choses spéciales? La bouche de noël?

On a un gâteau spécial qui va arriver. On ne va pas faire la bouche cette année encore. Peut-être l’année prochaine. Un ou deux gâteaux spéciaux juste pour noël.

 

Le gâteau favori de Clément: Le flan pâtissier

 

Quel est votre gâteau/pâtisserie favori?

Le flan pâtissier – « Le custard tart » c’est vraiment le classique que j’aimerais toujours.

 

A regard, ça me fait penser au flan breton un peu

Oui. C’est plus crémeux que le breton.

 

Je vois aussi que vous importez le beurre de la Nouvelle-Zélande. Pourquoi de la Nouvelle-Zélande?

Parce qu’il fallait qu’on trouve le beurre le plus proche du goût de la France et la Nouvelle-Zélande c’est la meilleure qu’on a goûté. On ne peut pas importer le beurre de la France parce que ça coûterait trop cher et ça rendra la pâtisserie beaucoup plus chère.

 

Et la farine?

La farine vient de Laucke, en Victoria. C’est la meilleure farine.

 

 

Je sais qu’il y a un boulanger à Sydney qui importe la farine de la France.

On peut le faire ici. Il y a une compagnie à Brisbane « France Gourmet ». Ils importent de la farine. On a pensé à le faire ici aussi. Il faut importer beaucoup pour avoir un prix avantageux. 40-50 kilos par semaine.

 

Vous avez parlé du fait que la cuisine française est souvent très cher et que vous voulez faire autrement.

Il y a plus que la « fine cuisine » ce que les gens connaissent. Les gens pensent toujours aux restaurants français chers.

 

Mais en France ce n’est pas cher. Pourquoi pensez-vous que la cuisine française et les restos français sont toujours beaucoup plus chers que les restos italiens par exemple.

Je pense qu’ils offrent beaucoup plus de service. C’est beaucoup plus basé sur le service. Et l’importance de la cuisine que le reste. Donc ça augmente le prix. L’idée de ce café c’est d’offrir un bon service à l’australienne – donc on offre le service au comptoir, ne pas le service à table et ça me permet de réduire le prix. Et on n’offre que les classiques françaises que vous auriez au bistro par exemple – le croque-monsieur, la baguette jambon – beurre.

 

Et vous ouvrez aussi le vendredi soir?

Oui nous ouvrons le vendredi soir. On a un petit menu, on offre des escargots, de la salade niçoise, on fait de la raclette.

 

Donc vraiment vous faites un peu de tout – il n’y a pas que les gâteaux ?

Non, on essaie de faire un peu de tout.

 

Si c’était votre dernier repas… quel serait votre dernier repas?

Ouf. C’est dur. Maintenant qu’on a parlé de la raclette, je veux dire raclette mais je pense que ça serait le hachi parmentier. C’est un peu comme un cottage pie. C’est du boeuf haché avec la purée des pommes de terre. Il reste toujours mon plat préféré.

 

C’est de votre région en France?

Non ce n’est pas de ma région mais ça a toujours été un plat familial. Un plat que les mamans ou les grands-parents font dans un « big dish and everyone… »

 

Tout le monde s’en serve…. J’ai vu que vous faites aussi une sphère de chocolat?

Oui on fait ça ici. On a deux chocolats chauds – le normal et on a cette sphère de chocolat qui est rempli de chocolat et un chamallow et l’idée c’est de verser votre lait chaud sur la sphère et elle fonde, vous pouvez tourner le chocolat pour avoir un peu plus de théâtre dans votre…

 

Et vous avez dit que le flan pâtissier c’est votre gâteau préféré mais de quel gâteau vous en vendez le plus?

C’est un peu dur à dire mais le flan pâtissier c’est un des meilleurs mais aussi la tarte au citron. On a toujours ça.

 

 

Je pense que presque tout le monde aime ça.

Je pense que c’était le gâteau préféré en France l’année dernière aussi.

 

La Maison Clément est ouvert:

du lundi au jeudi du 7h30 jusqu’à 16h30

les vendredi du 7h30 jusqu’à 21h

les samedi du 8h jusqu’à 15h.

 

La Maison Clément se situe dans l’Adelaide Central Market, dans l’arcade allant du Supreme Court jusqu’au marché. C’est juste à cote de chocolatier Haighs.

 

Quel est votre gâteau français préféré?