INTERVIEW: Al LaFrance en Australie pour « I think I’m Dead »

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Récemment, j’ai fait une interview Al LaFrance, qui est en Australie pour la première fois avec son spectacle primé « I think I’m Dead » (actuellement à Perth et dans quelques semaines à Adelaide).

Vous pouvez voir le spectacle à FringeWorld à Perth mais seulement jusqu’au fin de ce weekend (1-4 fevrier) et au Adelaide Fringe du 19-25 fevrier).

 

Vous venez en Australie pour la première fois. A Perth FringeWorld et à l’Adelaide Fringe?

Effectivement! Et je vais prendre le temps de visiter le pays un peu plus après tout ça.

 

Décrivez-nous votre spectacle “I think I’m Dead”

C’est un monologue hyper-personnel et semi-fantastique qui explore ma relation avec l’insomnie, la santé mentale, et les relations interpersonnelles. Un show style « storytelling », avec une touche humoristique constante au travers.

 

Votre spectacle parle des choses auxquelles vous pensez quand vous n’arrivez pas à dormir. Que sont les raisons que vous ne dormez pas?

Je souffre d’insomnie depuis mon adolescence, la cause précise m’échappe toujours. Mais j’ai aussi un style de vie qui ne me permets pas d’avoir un horaire régulier, donc c’est presque impossible de trouver un cycle de sommeil fonctionnel pour moi.

 

Etes-vous souvent insomniaque ?

Absolument. C’est un peu mieux récemment, mais je crois que ça va être un problème qui ne va pas disparaître complètement de ma vie. Au moins maintenant, avec ce spectacle, j’ai la chance d’en tirer profit un peu !

 

Est-ce que vous souffrez beaucoup du décalage horaire en Australie alors? Ou est-ce que tout cela peut-être a guéri l’insomnie?

En effet, le décalage horaire m’a aidé, je me suis ajusté en deux jours, environ. Je ne suis pas guéri, mais ici, je dors mieux!

 

Quelle est la chose la plus bizarre que vous avez fait à cause de l’insomnie?

J’ai passé une nuit dans un cimetière, à tenter de communiquer avec les esprits errants que je croyais y être, seul, en buvant des canettes de Red Bull. J’ai tenté de compter toutes les bornes-fontaines dans ma ville natale. J’ai passé une nuit à explorer un parc aquatique dans la saison morte, dans le noir.

 

Pourquoi les gens doivent venir voir votre spectacle?

Pour vivre une expérience unique dans un style qui ne semble pas être typique du tout dans le milieu Australien. Pour entendre une voix Québécoise parler de cabanes à sucre :p

 

Vous avez gagné le prix « Audience Choice/Best Solo Show » au Halifax Fringe l’année dernière. Félicitations! Qu’est-ce qui distingue votre spectacle des autres ?

Je crois que c’est le niveau d’intimité que je parviens à atteindre, et le défoulement d’émotions tout au long du spectacle. En tout cas, c’est ce que j’espère.

 

Parlez-nous de votre parcours jusqu’à la ? Pourquoi et comment vous êtes devenu comédien?

J’ai commencé tout cela par chance, après avoir découvert les festivals Fringe au Canada, j’ai soudainement eu le goût de m’y essayer. Et après avoir conté ma première histoire suer scène, je n’ai pas été capable d’arrêter. J’étais dans un environnement propice à la performance, avec un entourage très supportif, et je me suis lancé dans ça à pleine force. 8 ans plus tard, je me retrouve en Australie – je n’aurait jamais cru que c’était possible, honnêtement. Juste d’avoir la chance de faire des spectacles ici, c’est déjà un rêve qui se réalise.

 

Faites-vous aussi des spectacles dans votre langue maternelle, le français ?

Pas vraiment. Un peu d’impro ici et là, de l’animation aussi, et j’ai participé à un podcast humoristique pendant un certain temps (Des Si et Des Rais – à découvrir !), mais je n’ai jamais fait de spectacle complet, jamais fait mon propre 60 minutes en français. Je me suis intégré à la communauté anglophone plus facilement, et pour faire  de la tournée à travers le Canada et le monde, l’anglais semble prendre le dessus. Mais c’est quelque chose que je vais vouloir re-travailler à mon retour au Canada.

 

Chers lecteurs, souffrez-vous aussi parfois de l’insomnie? Avez-vous une cure pour Al? 

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Matilda Marseillaise

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