Le dernier voyage de Paul W.R. (Paul W.R.’s Last Journey) est un film de science-fiction français écrit et réalisé par Romain Quirot. Il est basé sur un court métrage de Romain Quirot intitulé Le dernier voyage de l’énigmatique Paul WR. Bien qu’il suive considérablement le court-métrage, il y a quelques différences et je recommande vivement de regarder le court-métrage après le long-métrage.
L’histoire se déroule en France en 2050, après que la Terre ait été ravagée et laissée désolée par l’humanité et qu’une mystérieuse lune rouge soit apparue dans le ciel. Inévitablement, l’humanité a cherché à réclamer ses primes afin de maintenir les restes de l’humanité. Après avoir été pillée pendant une dizaine d’années, la lune rouge a émis un champ magnétique impénétrable et a changé de trajectoire pour s’écraser sur la Terre. Le film se déroule dans la dernière semaine de cette horloge qui conte jusqu’à la fin du monde.
Le film suit Paul W.R (joué par Hugo Becker), l’homme annoncé comme le sauveur de la Terre, la seule personne capable de vaincre la lune rouge, qui disparaît le jour du lancement de la mission à sens unique visant à détruire la lune rouge. Il doit relever le défi d’accepter le sort ou le destin qui lui a été imposé par son père Henri W.R. (interprété par Jean Reno), sa relation avec son frère Eliott W.R. (interprété par Paul Hamy) et une jeune fille qu’il rencontre sur son chemin (admirablement interprétée par Lya Oussadit-Lessert).
Alors que tout cela peut ressembler à un blockbuster de science-fiction américain, le film n’en est, à mon avis, pas du tout un et présente de nombreux aspects que j’attends des films français.
Le dernier voyage de Paul W.R. est visuellement frappant et distinct, empruntant des styles rétro-futurs des années 60 mélangés à quelques des années 80/90, le tout enveloppé dans un style dystopique nettement néo-futur. Visuellement, j’ai trouvé que c’était un vrai régal, l’environnement morne contrastant avec les néons et les hologrammes, les voitures rétro-futures en vol stationnaire dans un décor de road trip presque arizonien/texan (y compris les restaurants au milieu de nulle part). Je pense que la direction de la photographie et de l’éclairage était vraiment bien faite, l’action et le caractère morne sont interrompues par des angles de caméra oniriques qui se fondent dans les flashbacks en noir et blanc de Paul. Ces derniers fournissent un bon contexte et des informations sur le monde actuel, lui-même et la situation dans laquelle il se trouve.
L’une des premières choses à garder à l’esprit en entendant la musique synthwave au début du film est qu’il ne s’agit pas d’un film de Blade Runner. Après cette première chanson, à l’exception de certaines technologies utilisées dans le film, il ne s’agit pas d’un film cyberpunk. La musique semble passer sporadiquement d’un genre à l’autre, ce qui, à mon avis, crée un véritable décalage entre ce que je vois et ce que j’entends. Ceci étant dit, il est possible que c’était l’intention du réalisateur.
J’ai vu des critiques très mitigées sur ce film et je pense que cela est dû aux attentes des Américains et des Français et à la façon dont le film est présenté ou mal interprété. Si vous voulez voir un film de science-fiction bourré d’action, ce n’est pas le cas. Si vous voulez un film qui explique tout ce qui se passe et pourquoi, ce n’est pas celui-là. Si vous aimez qu’il y ait une fin qui corrige les failles de l’intrigue, avec la joie et les larmes typiques d’Hollywood et que tout le monde soit heureux pour toujours, je pense que ce n’est pas pour vous.
Mon expérience et mes pensées sur Le Dernier Voyage de Paul W.R. est qu’il est visuellement attrayant, avec un jeu d’acteur bon à excellent. Bien qu’il y ait de l’action et que le film se prenne parfois au sérieux, il est parsemé d’humour, parfois noir et parfois léger, ce qui est apprécié et bien équilibré. Il est rempli de mystères fantastiques, quelque chose que j’aime dans la science-fiction, l’inconnu, et il vous lance des questions. Cependant, il ne vous donne pas toujours les réponses à ces questions et certaines personnes pourraient avoir du mal à le supporter.
J’ai eu l’impression d’être le témoin silencieux du rêve de quelqu’un d’autre, d’un univers alternatif dont les lois fondamentales sont différentes des nôtres. Je vous suggère fortement de regarder ce film de cette façon, d’ignorer les signaux d’alarme normaux du type « ça n’a pas de sens » ou « ça n’arriverait pas dans la vraie vie » et d’accepter le voyage.
De plus, ayant découvert que le film était basé sur un court métrage, j’ai regardé le court métrage après le long métrage et cela a aidé à répondre à certaines de mes questions, du moins subjectivement. Je vous recommande vivement de faire de même.
Dans l’ensemble, Le dernier voyage de Paul W.R. est un voyage mystérieux à travers une terre alternative de science-fiction, visuellement saisissant et bien joué. Mais il a une structure à laquelle certains ne s’attendent peut-être pas et qui m’a laissé, à mon avis, un peu trop de questions sans réponse.
***Cependant, avec la quantité de science-fiction absolument horrible qui est produite, si vous cherchez quelque chose de complètement différent, Bruce Bordelais le recommande vivement.***
3.5 CROISSANTS
INFOS CLÉS POUR L’ALLIANCE FRANÇAISE FRENCH FILM FESTIVAL 2022
QUOI : l’Alliance Française French Film Festival
OÙ ET QUAND :
- Adélaïde : du 24 mars au 24 avril (projections supplémentaires : 25 au 26 avril)
- Brisbane : du 16 mars au 13 avril (projections supplémentaires : 14 au 18 avril)
- Byron Bay : du 30 mars au 14 avril (projections supplémentaires : 15 et 16 avril)
- Canberra : du 2 mars au 6 avril (projections supplémentaires : du 7 au 10 avril)
- Hobart : du 9 au 20 mars
- Melbourne : du 3 mars au 6 avril (projections supplémentaires : 7 au 10 avril)
- Parramatta : du 7 au 10 avril
- Perth : du 9 mars au 6 avril (séances Encore : du 7 au 10 avril)
- Sydney : du 1er mars au 6 avril (projections supplémentaires : du 7 au 10 avril)
COMMENT : Découvrez le programme de l’AFFFF 2022 par ici.
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