Collectif Scale présentera son installation Ammonite au festival Illuminate Adelaide en exclusivité australienne

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Le Collectif Scale est un collectif de 12 copains qui ensemble produit des installations de musique et lumière. Un de leurs premiers installations et parmi les plus demandées s’appelle Ammonite et c’est cette installation qui vient au festival Illuminate Adelaide le mois prochain en exclusivité australienne. On parle avec Joachim Olaya, un des fondateurs de Collectif Scale. Lisez notre interview avec lui ci-dessous.

Collectif Scale - Ammonite

J’ai lu sur votre site web que vous êtes une bande de copains qui sont passionnés, qui avait juste envie de sortir de leurs sentiers habituels. En mélangeant le savoir -aire à des heures perdues. Comment est-ce que vous vous êtes rencontrés et qu’est-ce que vous avez fait professionnellement en journée avant de fonder le Collectif Scale ?

Quand on dit que c’est une bande de copains, c’est vraiment ça. C’est à dire que les membres fondateurs de Scale, dont je fais partie, on s’est rencontrés à l’école quand on avait 18 ans. On a fait les mêmes études. Et après les études, on est allé travailler dans des dans des réseaux et des domaines différents. Moi, je suis allé travailler dans la musique et le spectacle vivant. Mon collègue, mon autre membre fondateur de Scale, lui, est parti travailler plutôt dans le monde du motion design et du doublage et de la vidéo.

 

On est resté très amis et quelques années après nos études, on a décidé de fonder le collectif Scale tout simplement pour l’objectif premier, c’était vraiment de s’amuser à travailler de l’univers du visuel et de la lumière pour les scènes de spectacle, les concerts de musique particulièrement. En utilisant toute l’expérience qu’on a pu apprendre en travaillant avant et pendant la création du collectif Scale parce que on a été plusieurs à travailler.

 

Quand on vient du monde de la production audiovisuelle du groupe, quand on a l’habitude de travailler sur scène, et cetera, tout ça nous a fait emmagasiner beaucoup d’expériences et beaucoup de savoir-faire dans plusieurs domaines. Et l’idée, c’était de mettre en commun toutes les expériences et tous les savoir-faire. L’idée de Scale c’est utiliser le savoir-faire de plusieurs personnes dans des domaines très différents : motion design, engineering, mécanique – même la danse parce que moi, je travaillais beaucoup dans le monde de la danse, le travail du spectacle vivant, et cetera. Et ils utilisaient toutes ces compétences-là au même endroit et sous un même nom qui est Scale.

 

Il y a 13 ans, c’était assez original, parce que les gens qui travaillaient le visuel pour la scène, les salles de concert ou les salles de spectacle vivant, on n’avait pas tous toutes ces expériences-là en fait. On essayait de faire quelque chose d’un peu nouveau. Ensuite, le point de départ, c’est vraiment travailler l’univers du visuel pour la scène. Et ensuite on a développé des projets beaucoup plus artistiques, pour des installations autonomes comme pour des expositions avec ma propre musique, avec des designs plus originaux, etc. C’est à dire qu’après la vidéo, on a développé vraiment des compétences au niveau de la lumière, au niveau de l’architecture, du design et aussi de la robotique.

 

Ça fait 13 ans que depuis que le collectif Scale existe. Ayant étudié à l’école ensemble, je suppose que vous avez donc tous les mêmes âges ?

Non, parce qu’il y a maintenant trois générations qui collaborent avec Scale. Les anciens dont je fais partie, on est cinq de la même génération, c’est à dire autour de 40 ans. Et depuis quelques années, on a accueilli au sein de Scale la beaucoup plus jeune génération. Donc aujourd’hui ça va jusqu’au plus jeune, il a 20 ans. Avec cette idée de de transmettre aussi à une plus jeune génération tout ce que nous on a appris pendant 13 ans avec notre travail. Donc il y a plusieurs générations qui se côtoient, mais ça reste une ambiance et fonctionnement très familial.

Ammonite de Collectif Scale

Parlez-moi un petit peu du projet Ammonite.

On utilise le mot installation -pas trop d’œuvre – on préfère le mot installation, c’est plus hybride. Ammonite c’est vraiment l’installation la plus emblématique de Scale parce que c’est la plus ancienne actuellement que l’on peut montrer. Elle a été créée en 2017 et elle est encore montrée beaucoup partout en Europe et dans le monde., Donc c’est la plus emblématique parce que c’est celle qui a été le plus vue, la plus montrée sur scène et en exposition, et c’est celle qui nous définit certainement le mieux.

 

Le dispositif est relativement simple. Il s’agit d’un design de lumière qui est animé et écrit avec de la musique. Donc le dispositif technique est très simple. Mais la pertinence de l’Ammonite, c’est que le design est très puissant et l’écriture de la lumière est extrêmement fine. L’on passe énormément de temps à programmer, à écrire la lumière, comme si c’était un objet vivant.

 

En fait, c’est là que les gens qui regardent Ammonite, ils ne voient plus une œuvre lumineuse, ils voient un objet qui raconte une histoire. C’est vraiment notre objectif de raconter vraiment une histoire juste avec un seul medium qui est la lumière. Et le deuxième médium, évidemment, c’est la musique. Presque dans tous les cas, notre travail à nous est énormément construit autour de la musique. C’est même la musique qui en général commande la lumière. C’est à dire qu’on on travaille d’abord la musique et ensuite on programme la lumière sur la musique. L’une des idées, c’est de pouvoir vraiment raconter une histoire uniquement avec de la lumière.

 

Si ça raconte une histoire, est-ce qu’il y a un message dans Ammonite ?

Non, on n’aime pas transmettre trop de messages parce que on n’est pas ce genre d’artistes-là. Il y a un certain nombre d’artistes porte un message, porte un discours, ont des choses vraiment à transmettre auprès des publics. Nous, on ne pense pas comme ça. On cherche quant au lieu de jeu d’histoire, on cherche à procurer de l’émotion et c’est les gens qui se racontent leurs propres histoires.

 

Il y a beaucoup d’artistes qui s’inspirent énormément pendant des années d’une thématique, de quelque chose. Ce n’est pas du tout notre démarche. Notre démarche, c’est de produire quelque chose qui va être suffisamment sensible pour procurer une grosse émotion auprès du public ; libre aux gens de comprendre ce qu’ils veulent comprendre. L’important, c’est que quand ils ont fini de regarder l’Ammonite que ça leur a procuré de l’émotion.

 

Ammonite qu’on présente à Adélaïde a de la musique qui n’est pas du collectif Scale ; on collabore avec d’autres artistes. Il y aura plusieurs musiques qui seront présentées, plusieurs spectacles en fait. Et c’est avec deux compositeurs différents : une compositrice de musique électronique qui s’appelle Chloé, qui est française et un compositeur de piano et pianiste qui s’appelle Rami Khalifé, qui est libanais.

Est-ce qu’Ammonite est toujours le même pianiste qui joue avec vous ?

Non, Ammonite, on l’a présenté dans beaucoup de versions différentes, des fois avec la musique de Collectif Scale, des fois avec la musique de Rami, des fois avec la musique de Chloé, d’autres fois avec la musique d’autres pianistes. Là en tout cas, à Adélaïde, on la présente avec des musiques de Chloé et de Rami Khalifé.

 

La démarche n’est pas de porter un message quelconque, c’est de procurer de l’émotion. Et le projet qu’on présente à Adélaïde, on l’a présenté tout l’hiver en Europe parce qu’on a fait une exposition en Europe et c’est le même projet qu’on présente.

 

Les gens sont capables de rester 15 minutes extrêmement attentifs, voire il y en a même qui regardent le spectacle deux fois de suite parce qu’il y a un intérêt assez fort. Les gens regardent Ammonite comme ils regardent un film. C’est arrivé que certaines personnes pleurent devant, par exemple. Ça c’est notre plus grand succès. Donc quelqu’un est capable de pleurer devant ou de sourire. Et voilà, ça c’est la plus grande réussite pour nous.

 

Donc c’est très émotif.

Alors cette version-là d’Ammonite est un peu moins que nos autres installations. Mais oui, la musique de Rami Khalifé au piano par exemple, on a fait un choix de musique que moi-même j’ai produit avec lui qui est très mélancolique. Effectivement, si la musique est belle et qu’elle est bien jouée et si la mise en lumière complète bien la musique, il se passe quelque chose, oui.

 

Est-ce que la musique sera jouée en live ou c est enregistré ?

Non, c’est enregistré, c’est comme une bande son parce qu’on propose le projet dans son format exposition, installation d’exposition lumineuse. Mais évidemment, on a déjà fait des concerts en live avec eux dans d’autres configurations.

 

What is an ammonite? | Natural History Museum 

Et pourquoi le nom Ammonite ?

Pour toutes les installations du Collectif Scale, elles se retrouvent quand même souvent dans la nature même si on est un collectif qui produit des installations très technologiques. En général, quand on cherche des nouveaux designs, on va puiser pour inspiration dans la nature plus que chez d’autres artistes ou de choses produites par l’homme. On aime bien se dire que la source d’inspiration, elle vient d’une forme extrêmement naturelle.

 

Et voilà, Ammonite, c’est tout simplement ce crustacé, ce coquillage préhistorique qui est l’un des premiers êtres vivants sur la planète avec ses formes très mathématisées. Avec cette coquille, on dirait presque que c’est un dessin d’un architecte, alors que non, c’est la nature elle-même qui est capable de dessiner ce genre de formes et d’objets à l’état purement naturel. Et c’est ça, ça nous inspire énormément. Donc si on s’est inspiré vraiment de la forme de ce coquillage qui s’appelle Ammonite en fait. Voilà tout simplement.

L’installation Flux de Collectif Scale

J’ai vu que vous avez une autre installation qui s’appelle Flux qui ressemble un peu Ammonite.

En fait Flux est la petite sœur d’Ammonite dans le sens où c’est le même concept, à la différence que les barres de LED, elles sont motorisées. Donc on a introduit la robotique – c’est à dire qu’en plus du mouvement de la lumière, on rajoute un vrai mouvement physique et cinétique. Donc effectivement en termes de possibilités, d’effets d’écriture et de restitution – on peut aller beaucoup plus loin qu’Ammonite parce que tout simplement l’objet y bouge physiquement. Donc c’est vraiment alors que dans l’Ammonite, l’objet ne bouge pas physiquement, il y a uniquement la lumière qui vit.

 

Et il y a Nautilus. C’est un peu comme Ammonite mais augmenté ? 

Voilà, exactement. C’est pour ça que ça s’appelle Nautilus d’ailleurs. C’est très facile à comprendre. Nautilus, c’est l’entre coquillage préhistorique. Ammonite et Nautilus ont été faites presque en même temps. Nautilus, c’est vraiment le grand format de l’Ammonite.

 

Mais finalement, les gens préfèrent Ammonite. C’est ça qui est étonnant. C’est à dire qu’on a fait Ammonite et ensuite on a créé, un an après, Nautilus qui est encore plus gros en fait. Et les gens, ils préfèrent Ammonite. C’est pour ça qu’on ne fait plus Nautilus.

 

C’est un coup de chance en fait. Mais ce design d’Ammonite, il est tellement précis et tellement efficace au regard. On dirait qu’on ne voit plus les barres de LED, on voit un objet en fait. C’est ce qui fait certainement le succès de l’installation. Et Nautilus, c’est peut-être le design qui a été un peu moins bien, donc c’est tout beau etc. C’est un peu les coups de chance dans notre métier. C’est vrai qu’il y a quelque chose qui fonctionne bien et des choses moins bien en fait.

L’installation Nautilus de Collectif Scale

 

Combien de temps faut-il pour créer une installation telle qu’Ammonite ?

Une installation en général, c’est un an de travail dessus. C’est en général une année de travail parce que le plus long, c’est l’idée. Ammonite, ça utilisait des barres de lumière LED, ça c’est la partie technique. Elle est facile aussi. On va dire qu’il faut deux mois pour construire l’installation. Mais sauf qu’en fait, pour notre designer, justement, l’objet, c’est ce qui peut des fois prendre le plus de temps pour qu’on soit vraiment sûr, et cetera avant de construire.

 

Après, il y a la programmation. La première fois qu’on a fait Ammonite, ça a pris un an de travail. On a fait beaucoup d’installations – tout n’est pas visible sur Internet. Il y a beaucoup de choses qu’on ne montre pas aujourd’hui. Après, avec l’expérience de 13 années, on va de plus en plus vite parce qu’on sait ce qu’on a envie de voir, on sait comment le faire plus rapidement, on sait ce qu’on ne veut pas voir, on sait ce qu’on ne veut pas faire.

 

Mais en général, c’est quand même la durée mais il faut aussi les financer. Il ne faut jamais oublier ça, l’argent. C’est parce que nos installations coûtent de l’argent – tout ce matériel coûte quand même très cher. Encore plus quand il y a des moteurs et des robots. Il faut être capable de financer ces projets-là donc ça prend le temps de trouver de l’argent, de combien elle va coûter. Est ce qu’on peut financer cette installation? Est ce qu’il est trop cher? Parce que voilà, il y a énormément de paramètres en fait.

 

Il y en a certaines installations qui peuvent prendre encore plus de temps, notamment la prochaine qu’on a envie de faire, sur laquelle on travaille depuis deux ans. Et là qui s’appelle Quercus, c’est une installation aussi cinétique. Là, on est déjà à deux ans qu’on travaille dessus parce qu’on a des problèmes techniques, on a du mal à résoudre certains problèmes techniques d’engineering en fait. On ne peut pas faire de l’ingénierie tous les jours parce qu’on doit aussi venir à Adélaïde et il y a d’autres projets, et cetera. Mais pour faire une belle installation et une bonne installation, c’est au moins un an.

 

Et Ammonite, c’est pour quel public? C’est pour tout le monde, je crois.

C’est une question extrêmement importante parce que toutes nos installations, on tient absolument à qu’elles soient tout public. Quand je dis tout public, c’est à partir de quatre ans ou cinq ans. Ça. c’est vraiment important. On a toujours travaillé comme ça parce que pour la plupart d’entre nous, on est en famille. Moi, j’ai eu deux enfants, et cetera. On adore travailler pour les enfants. En fait, je sais ce que c’est un super public.

 

On part toujours du principe que si un enfant y s’amuse et vit quelque chose avec les installations, un adulte le fera aussi. Notre dernière exposition, par exemple, l’objectif unique qu’on avait, c’est être capable d’accueillir des enfants de cinq ans jusqu’à jusqu’à leurs grands-parents et que ça plaise à tout le monde. Enfin voilà, qu’on puisse toucher quelqu’un de 5 ans ou quelqu’un de 70 ans, c’est extrêmement important parce que on met tout en œuvre pour y arriver. En fait, tout ça, c’est vraiment un axe de travail principal.

Ammonite de Collectif Scale
L’installation Ammonite de Collectif Scale

Vous avez dit que vous cherchez l’inspiration pour vos installations dans la nature, D’où vient les idées des installations au debut ? C’est dans les rêves, C’est en regardant des trucs dans la nature?

C’est dur à dire parce que souvent on parle d’une image finale de l’objet qu’on aurait envie de voir. Souvent, quand on fait une installation, à l’issue d’une création, émerge une nouvelle idée. Parce que tu dis « on a fait ça, c’est bien. Mais si on faisait ça maintenant ». On essaie déjà de ne jamais faire la même chose, évidemment. Il y a deux axes : il y a le travail artistique, et il y a aussi le travail technique. C’est la spécialité de Scale.

 

C’est pour ça qu’on est des vrais et des faux artistes en même temps. C’est à dire que ce qui nous intéresse autant, c’est l’art, c’est l’œuvre d’art et la restitution artistique. Mais c’est aussi le travail technologique. On essaie de travailler à chaque fois avec des nouvelles technologies. Donc, il y a cette idée-là d’essayer d’imaginer une belle image finale, un bel objet de design qui exploite une nouvelle ou plusieurs nouvelles technologies qu’on s’approprie, qu’on est capable de commander à notre manière et à tout détourner à notre manière. C’est comme ça que souvent on construit une installation.

 

Il n’y a aucune démarche philosophique, ou de réflexion, ce qui c’est une auto critique quelque part. Beaucoup d’artistes ont une démarche de réflexion un peu poussée, mais ce n’est pas du tout le cas. Et on l’assume complètement, c’est à dire que l’important c’est le résultat. On pense d’abord au résultat, à la forme de l’objet et à l’efficacité, et donc à l’émotion et aux histoires que ça peut raconter plus qu’à au fond du projet. La forme est beaucoup plus importante que le fond chez nous. Alors qu’il y a des artistes qui vont d’abord penser au fond du message, de la proposition, et le résultat, ça peut être secondaire.

 

Donc voilà, je pense qu’il y a deux types d’artistes en fait, deux types d’école, deux types de familles d’artistes. Et nous, on pense d’abord au résultat, à l’efficacité du résultat. Ce n’est pas pour ça que nos projets et à la poésie surtout que ça va rapporter.

 

Quand vous avez fait vos études à l’âge de 18 ans ou environ, vous avez vous avez su que vous voulez travailler avec les lumières ? Et qu’est-ce que vous avez étudié ?

Pas du tout. En fait c’est comme je disais, chez Scale, certains ont fait les mêmes bases d’études. Mais les 12 membres de Scale d’aujourd’hui ont fait des quasiment des écoles et des cursus complètement différents. C’est l’intérêt des Scale parce qu’il faut que chez nous, il faut que personne n’ait vraiment le même profil, parce que sinon c’est la même chose et on ne pourrait pas produire les choses.

 

Donc moi, pour ma part, par exemple, j’ai fait des études à la fois dans l’image, la vidéo, le motion- design et surtout des études de sons et de musique parce que je suis aussi par ailleurs producteur musical. Donc, j’ai un lien fort avec la musique et avec l’écriture musicale. Je travaille beaucoup dans le spectacle, dans le théâtre, dans la danse et dans ces choses-là. Donc savoir raconter des histoires avec la musique, avec le geste, avec la parole et l’image. D’autres collègues à moi viennent vraiment du code informatique par exemple, ou du développement informatique 100 %.

 

Donc c’est l’idée d’exploiter toutes les compétences et les spécialités de chacun. On se met autour d’une table et là on est capable de produire des projets surtout comme Flux qui nécessite énormément de compétences techniques mais aussi artistiques. Faire bouger une barre de LED sur un moteur, c’est facile en fait. Mais le faire bouger d’une façon extrêmement poétique, élégante, pour donner l’impression que c’est un objet vivant et organique qui bouge, il faut aussi des compétences à l’endroit et certains langages liés à l’écriture du spectacle. ,

 

Dans les études, non, le travail de la lumière c’est arrivé après les débuts de Scale, parce que Scale on a vraiment commencé avec la vidéo et l’image, et après quand on a vraiment commencé. C’est parce qu’on chez Scale notre compétence première, c’est la vidéo, le motion design et cetera. Là, la lumière arrive et après la cinétique et les mots de motorisation et les robots sont arrivés encore après.

Ammonite Collectif Scale
Ammonite de Collectif Scale

Pourquoi les gens doivent ils passer voir Ammonite au festival Illuminate Adelaide ce juillet ?

Je suis certain que si les gens viennent la voir, ils vont vivre quelque chose. On l’a tellement montré que de ça, j’en ai la certitude. Il ne faut pas que les gens viennent pour voir une installation vidéo. Il faut que les gens viennent pour vivre une expérience, comme participer à un petit spectacle. Il ne faut pas qu’il vienne voir des barres de LED et de la mise en lumière de quelque chose.

 

On a la certitude parce qu’on a tellement de retours du public qu’en utilisant le medium simple qui est la LED et la lumière, qu’on a cette idée de procurer des émotions et une histoire, ce qui n’est pas le cas de tous, je pense qu’il faut venir pour vivre quelque chose un peu comme, on dirait, un spectacle. Je suis sûr que les gens, ils seront convaincus par ça.

 

Merci beaucoup et j’ai hâte de participer à l’installation Ammonite le mois prochain !

Nous remercions Joachim Olaya de Collectif Scale pour cette interview.

 

INFOS CLÉS POUR AMMONITE DE COLLECTIF SCALE

QUOI : L’installation Ammonite de Collectif Scale au festival Illuminate Adelaide

QUAND : du 18h jusqu’à 23h du 7 au 23 juillet 2023

OÙ : Queens Theatre, Playhouse Ln & Gilles Arcade

COMMENT : Il suffit tout simplement d’y aller – c’est gratuit et il n’y a pas de réservations requises

COMBIEN : C’est gratuit !

INFO : Vous pouvez consultez la programme du festival Illuminate Adelaide par ici

 

Pour d’autres installations et artistes françaises et francophones qui seront au festival Illuminate Adelaide, cliquez par ici.

 

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