CRITIQUE: BASSEKOU KOUYATE & NGONI BA 

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Les gens de Sydney ont été gâté d’avoir 2 spectacles de groupe malien, Bassekou Kouyaté & Ngoni Ba au festival de Sydney.

En 2013, le BBC a nommé Bassekou Kouyaté comme meilleur artiste africain de l’année. De les voir en concert, ce n’est pas difficile à comprendre pourquoi.

Sydney, le 16 janvier 2018: Bassekou Kouyaté & Ngoni Ba au festival de Sydney 2018 (photo par Jamie Williams/Sydney Festival)

Ayant participé à leurs concerts à WOMADelaide il y a quelques années ça changeait de les voir cette fois non dans un grand espace comme le Parc Botanic d’Adélaïde, mais cette fois dans le Magic Mirrors Spiegeltent.

Il y a 5 sur scène – Bassekou Kouyaté, personnage principale dans ce groupe, qui joue le ngoni, l’instrument ancien et traditionnel de Mali; son fils qui joue aussi un ngoni mais d’une taille plus grande, son frère à la batterie, et son neveu sur un tambour sous son bras. Pourtant Amy Sacko, la femme de Bassekou, chanteuse du groupe, pourrait être artiste dans son propre nom avec sa voix puissante et belle qui remplissait le Spiegeltent.

Sydney, le 16 janvier 2018: Bassekou Kouyaté & Ngoni Ba au festival de Sydney 2018 (photo par Jamie Williams/Sydney Festival)

Même si on ne comprend pas les paroles chantées en bambara, la langue de Mali, ça n’empêche pas de danser et d’apprécier les chansons et les talents musicaux de Bassekou Kouyaté et Ngoni Ba.

Jusqu’à la, ce n’était qu’Amy Sacko qui chantait. Elle quitte la scène et Bassekou s’assoit et nous dit qu’il ne chante pas bien. Cette déclaration fait crier la foule pour qu’il chante. Avant qu’il commence à chanter, il y avait un moment presque méditative avec la musique plus doux et la foule qui au lieu de danser, commençait à se balancer au slow. Mais Bassekou avait tort. Sa voix, peut-être pas aussi puissante que celle de sa femme était belle et fort aussi quand même. Le meilleur joueur de ngoni au monde chante bien aussi!

Sydney, 16 January 2018: Bassekou Kouyaté & Ngoni Ba au Festival de Sydney 2018 (photo par Jamie Williams/Sydney Festival)

Bassekou nous annonce qu’il n’allait nous parler qu’en anglais et que l’année prochaine il allait revenir avec un meilleur anglais. Quand à Amy Sacko, elle préférait parler en français et même si la plupart de la foule ne comprend pas le français, elle arrivait à les faire suivre ses instructions.

Bassekou joue son ngoni de façon qu’on pense être dans un concert de rock – plus tard dans le spectacle Bassekou nous dit que c’est « rock from Mali« . Encore plus tard, il invite à monter sur scène Moussa Diakite, guitariste prolifique qui a joué dans le Super Rail Band, le groupe malien très bien connu, et aussi plus tard pour Saif Kaita.

Une heure et un quart n’était pas suffisant. On voulait de plus!

Si vous les avez ratés à Sydney Festival, ils feront un dernier concert à Melbourne demain soir (le 20 janvier) avant de départir de l’Australie.

Vous pouvez aussi voir Moussa Diakite assez régulièrement au Camelot Lounge à Marrickville à Sydney. En fait, il jouera là le 26 janvier. Il sera aussi à WOMADelaide le dimanche 11 et lundi 12 mars.

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