Ce weekend Caroline Nin, chanteuse de cabaret française était au festival français d’Adélaïde avec son spectacle « Songs and Stories of the Paris Lido ».
Du début à la fin, elle nous a enchantée avec sa voix, ses jambes bien françaises, qu’elle nous montraient au-dessous sa jupe longue glamour taillée en plumes noires, et ses histoires du temps qu’elle a passé au Lido à Paris qu’elle nous déclare est le cabaret le plus fameux du monde.
Elle commence par ses premières journées quand elle voulait rendre hommage à l’allemande Marlene Dietrich en chantant une chanson en allemand. Tout le monde lui a dit qu’elle était folle et que jamais au Lido elle pourrait faire ça. Un compromis donc c’était de se donner le nom de scène, Lola Lola. De là ses collègues le nomme Naughty Lola.
Au Lido, c’est deux spectacles par nuit, 6 jours sur 7. Lola Lola nous demande pensez-vous que nous voulons rentrer chez nous après? Mais non, bien sur.
C’est les soirées d’un whisky bar à un autre et puis d’un homme à un autre. Mais il faut jamais demander pourquoi – « don’t ask why« .
Mais en passant d’un amant à un autre n’est pas sans brise de coeur.
En racontant l’histoire de la tentation d’un homme beau dans la foule au Lido, Lola Lola nous mène à chanter en canon « laughs, good times, fun » pour la chanson « Hey Big Spender ».
Cet homme, elle nous explique, lui confondait pendant des années. Tout un coup elle nous dit que cet homme nommé Johnny est là dans la foule à Adélaïde. Et là c’est partie – les lumières sont allumés dans la salle et elle est à la recherche de son Johnny. Elle nous explique que c’est à ce moment là que les gens admirent leurs chaussures!
Les femmes ne sont pas sûres non plus. « Je n’ai jamais dit que Johnny est un homme! »
Après avoir demandé à Johnny pourquoi il disparaît et est revenu chaque année, elle chante une chanson bien connue mais cette fois commençant en français au lieu de l’anglais dont on a l’habitude – « I will survive ».
Et pour conclure pour bien montrer ses racines françaises ainsi que son style de cabaret préféré, c’est la chanson qui explique bien ses sentiments pour tout ce qui s’est passé pendant ses années au Lido, « Non, je ne regrette rien« .