Pour la première fois en Australie, l’exposition nommé « Paris Lumière Noire » de Michel Setboun, photographe français célèbre sera exposé. Vous pouvez le voir mais seulement ce weekend (de 11h a 20h) au festival français d’Adelaide.
Cette exposition continent 15 photos en noir en blanc qui vous montrera Paris d’une vue différente – une Paris sublime, éternelle et intime.
J’ai eu l’occasion de parler avec deux femmes très intéressantes qui sont les commissaires de cet exposition. Camille Chaumette et Agnès Mabille ont monté une société basée à Hong Kong qui s’appelle Mabille Chaumette Art Exhibition. Cette société travaille avec des artistes français en Chine ainsi que l’inverse: les artistes chinois en France.
Le rencontre avec Michel
Michel Setboun est le photographe qui expose au festival français d’Adélaïde. C’est un photographe, français qui est gros connu, qui a un parcours assez incroyable puisqu’il a commencé pendant les longues années comme photojournaliste avec beaucoup de voyage, beaucoup de sujets de guerre ou sociétaux. C’est un grand parcours dans son métier. Sur une mesure, son travail a évolué et aujourd’hui, depuis une dizaine d’années, il se concentre sur le projet, dit de « fine art », photographe contemporaine. Il a reçu des vingtaines de prix internationaux, notamment le prix Visa Presse. Il a était exposé aux Rencontres d’Arles, un évènement internationalement reconnu. Donc Michel est célèbre en France.
Agnès et moi, on travaille dans la recherche des nouveaux talents à exposer. Nous avons rencontré Michel grâce à une exposition qu’il a fait à Paris. Et du coup on a demandé de se rencontrer parce qu’on a beaucoup aimé son travail. Et voilà, on se retrouve dans un petit café dans le 3ieme arrondissement. On a eu un coup de cœur pour le personnage ainsi que pour son travail. Donc on lui avait dit qu’on est des commissaires d’expositions ainsi que des productrices qui souhaitant exposer des artistes français à Hong Kong. On lui a demandé si ça lui intéresserait d’exposer son travail à Hong Kong. Il était tout à fait partant.
Du coup il nous a envoyé toute sa matière photographique – donc on a reçu plein de projets et c’est là qu’en tant que commissaires d’exposition on a fait ce travail de sélection et qu’on a décidé et a proposé de faire exposer issue de collection qui s’appelle «Paris Lumière Noire» qui sont des photos de Paris en noir et blanc. C’est une collection d’un peu après 200 photos. De cette collection on a choisi 25 photos pour le romantisme et mystère. C’est le choix de toutes ces photos qu’on a sélectionné.
Du coup cette exhibition a beaucoup plu à l’aéroport de Paris et ils ont acheté le projet de l’exposition – dans la vision d’une Paris éternelle, intime.
Puis, l’aéroport de Paris a tellement aimé le travail de Michel qu’ils ont commandé des photos de l’aéroport pris par Michel dans le même style en noir et blanc avec les jeux de lumière. L’exhibition on l’a fait exposer à l’aéroport de Paris pendant 6 mois.
Comment vous avez été trouvé par le festival français d’Adélaïde?
Apres avoir été au festival français à Hong Kong qui s’appelle French May, le festival français d’Adélaïde a contacté le consulat français à Hong Kong qui leur a donné nos coordonnées. Notre société est référencée comme curateur officiel au consulat.
Dans cette exhibition c’est une visite dans une Paris sublimée, éternelle, intime que quelqu’un peut s’approprier. Michel permet de voir la ville lumière. Par les détails, les angles, les prises de vues qui changent la vue classique. Il a une photo de la Tour Eiffel d’une prise de vue classique mais une autre d’une prise de vue qui donne un regard tout nouveau.
Michel est très à l’écoute pour l’adaptation pour les expositions. On choisit les artistes pour leur travail mais aussi pour leurs personnages.
C’est court de faire une exhibition?
C’est une courte durée par rapport à Hong Kong où c’est un mois. On a été très touché que le festival français d’Adélaïde nous contacte pour le festival. C’est la première fois. On n’a jamais exposé en Australie avant. Notre société est vraiment sur un business Paris – Hong Kong, donc c’était l’opportunité de travailler en Australie. On travaille beaucoup avec des artistes pour faire des expositions de qualité. C’est très important.
Il y a trois branches de notre travail :
- Une activité de commissariat d’exposition – on travaille pour les clients qui demandent d’organiser les expositions comme les festivals, l’Aéroport de Paris.
- En tant que productrice – on investit, on essaie de promouvoir une scène immergeant sur la scène culturelle française ou chinoise en proposant des nouveaux artistes.
- Au finale, on propose aux artistes qui le souhaitent d’être leur agent en Chine parce que souvent des artistes français ont un agent en France mais pas à l’étranger.
Ça c’est l’ensemble de nos activités.
Et avant cette société?
Agnès : Je suis à Hong Kong depuis 4 ans. C’est un peu plus de 2 ans qu’on s’est rencontrées à Hong Kong.
On se complète, on a une vision commune. Camille est la meilleure moitié de moi-même. On se dynamise ensemble.
Tous les deux on a eu des parcours avec des activités prenants. A Hong Kong c’était très naturel. Du coup c’était très naturel – par intérêt pour les artistes d’abord mais on est très rapidement entrée dans des contrats comme avec l’Aéroport de Paris. On a très vite montée la société, montée les équipes…
Avant d’aller à Hong Kong, j’étais pendant une dizaine d’années dans la Presse à Paris ainsi que dans l’organisation d’évènements.
Camille : Je travaillais dans un groupe de marques de luxe, Coty, dans le mécénat pour les projets culturels et artistiques. Ensuite j’avais quitté cette société pour entrer à Drouot, une maison de vente à Paris, comme Sotheby’s, Christie’s et puis ensuite à Hong Kong.
Et après cet exposition à Adélaïde?
Agnès : Notre prochain projet c’est pour une exposition qui aura lieu à mai à Hong Kong. C’est un sculpteur, une femme française Natalie Decoster, qui est aussi un artiste connue, vraiment renommée qui a déjà des installations sculptures en extérieur monumentale dans des capitales que ce soit Tokyo, Shanghai, Paris.
L’aéroport de Paris a acquis plusieurs de ses œuvres et vient de commander une nouvelle œuvre monumentale pour l’exposer de manière permanente à Charles de Gaulle. Et nous faisons venir cette œuvre en exclusivité à Hong Kong pour l’exposer. L’œuvre s’appelle Consciousness, c’est une invitation à la réflexion. C’est une sculpture en bronze monumentale qui fait plus de 6 mètres. Une invitation au voyage et l’introspection. Donc cette exposition c’est pour le French May qui aura lieu au Pacific Mall.
Camille: Le mois de mars est un mois important à Hong Kong pour l’art. Il y a l’Art Week ainsi qu’Art Basel à Hong Kong. On travaille actuellement pour un projet ce qu’on appelle le parcours «off » d’Art Basel. On va faire venir un collectif de street art de Paris. On est en train de créer un œuvre spéciale qui va couvrir les tramways de Hong Kong – tous les tramways seront couvert à l’extérieur, ces tramways seront en circulation à Hong Kong, la publique pouvoir entrer dedans. En plus le collectif de street art vont faire l’art en plus en live.
Vous pouvez visiter l’exposition « Paris Lumière Noire » seulement jusqu’à dimanche dans l’entrée de Dunstan Playhouse. Si vous êtes intéressé à suivre le travail de Camille et Agnès, vous pouvez les suivre sur instagram @mabille.chaumette