Frontera au Sydney Festival est un spectacle compris de trois éléments: la danse, la musique live et des effets lumière. Malheureusement, la danse n’était pas de la même haute qualité que le son et la lumière et était décevante.
Le principe du spectacle est de demander quel espace reste pour le corps indiscipliné, ingouvernable dans un âge dont le corps humain est sujet aux formes de surveillance et de traitement de plus en plus envahissant.
A cette fin, le fait que Frontera au Sydney Festival ouvre et conclure sans résolution est sensé. Il ouvre et conclure avec des individus qui font les cent pas, perdu et piégés comme des animaux en cage. Ils sont detroissés, abattus, et à perte. Ils partagent avec nous l’expérience d’être piégé, isolé, frustré, impuissant, et de perdre l’esprit.
Malheureusement, la danse était décevante. Tandis qu’on a bien apprécie les moments énergétiques et frénétiques, les danseurs n’étaient pas synchronisées quand ils étaient sensé l’être. La première scène ne connectait pas avec les lumières – les gens séparées par des barres de lumière qui brisent, changeant de places avec d’autres personnes. Cela dit, la chorégraphie de la scène avec le scanner était impressionnante et un point culminant dans la danse.
Fly Pan Am, groupe électro-rock canadien a été le clou du spectacle. Ceux qui ne savaient pas que Fly Pan Am jouait la musique en live, étaient clairement surpris lorsque le rideau s’est levé et on les voyait au fond de la scène en complément des toiles de fond colorés. Leur musique était si bonne qu’il serait bien de les voir en leur propre concert. Ils étaient le point culminant du spectacle mais ils ne volaient pas la vedette parce qu’ils n’étaient visible que pendant des périodes courtes durant le spectacle.
Fly Pan Am créait des sons abrasifs, grunge, organiques et parfois des sons plus doux, plus apaisants qui étaient à la fois déroutant, agaçant, rassurant et encourageant. Des choix excellents pour son objet. Parfois les sons étaient comme la technologie – comme les machines qui scannent pour l’analyse – un peu sinistre et envahissant.
United Visual Artists (UVA) a produit des champs lumineux et des projections synchronisées, complexes, délicats et staccato, ce qui étaient superbes. Un point culminant était la scène dont le scanner a scanné de gauche à droit de la scène sur les 10 danseurs. Ils s’écarteraient de la lumière (une échappe dans un certain sens, et ensuite ils apprendront de ne pas bouger lorsque le scanner était sur eux pour ne pas être détectées).
Tristement, Frontera au Sydney Festival était une occasion manquée d’exprimer un message important au sujet des impacts des frontières, surveillance et leurs effets sur les êtres humains individus mais aussi des groupes ou sous-groupes. Globalement, Frontera était interminable et il y avait beaucoup de danse superflue à la fin. Peut-être c’était pour communiquer l’endurance nécessaire pour survivre une situation diabolique mais je voulais échapper moi-même. A ce point-là, j’étais ennuyée. J’avais déjà compris le message.
3 CROISSANTS
Matilda Marseillaise était l’invitée de Sydney Festival