Resonate, l’expérience créée pour le festival Illuminate Adelaide par le studio Moment Factory ouvre ce soir

Moment Factory Illuminate Adelaide Resonate
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Apres avoir présenté Light Cycles les deux années passées, le studio canadien Moment Factory pressente Resonate une toute nouvelle expérience en première mondiale au festival Illuminate Adelaide. Nous avons parlé avec Mathieu Grainger, producteur de cette expérience, la semaine dernière. Lisez notre interview avec lui ci-dessous.

Moment Factory Illuminate Adelaide Resonate
Photo: Tyr Liang

Est-ce que c’est vous qui êtes venu les deux dernières années pour l’installation Light Cycles au festival Illuminate Adelaide ?

Oui, c’était moi depuis deux ans donc avec Gabriel Pontbriand, qui est le directeur de création du projet Light Cycles. Et donc là, on est de retour les deux ensembles pour Resonate. Mais j’ai les deux équipes, donc comme producteur, je vais sur plusieurs projets – ce projet qu’on a ajouté cette année c’est Mirror Mirror que je produis d’un côté avec Marie et Resonate avec Gabriel.

 

Combien de personnes de Moment Factory sont en Australie pour les deux installations?

Entre ces deux projets, on est onze en ce moment. On a aussi deux autres collègues qui travaillent avec nous qui sont basés à Sydney. Ces deux autres vont être là aussi la semaine prochaine.

 

Pour parler un petit peu de Resonate, comment est-ce que Resonate est-il différent de Light Cycles ?

Nous, on s’attendait à livrer Light Cycles pendant les trois ans. C’était un peu ça les attentes au début. L’année passée, à la veille de l’ouverture ou deux jours avant l’ouverture, Lee et Rachael, qui sont les fondateurs d’Illuminate Adelaïde, nous a demandé « et si on ne présentait pas Light Cycles pour une troisième année ? ». Notre cœur est tombé. Et la question était de « continuer mais si l’on créé quelque chose de complètement différent, de complètement nouveau. »

 

On a eu initialement une grande crainte d’arriver à la hauteur ou de se dépasser. On n’aime pas se répéter non plus comme créateurs ou comme boîte de multimédia. Donc on s’est posé des grandes questions au début, Gabriel et moi. Rapidement, on a décidé de l’approcher comme n’importe quel projet et de remonter une équipe pour se poser les bonnes questions. Puis on a commencé à la base donc c’était déjà bien de partir dans Light Cycles puis de faire une prolongation. C’était de vraiment revenir à la source et de se poser la question de c’est qu’on a envie de dire ou de faire ou de faire. Donc en retournant la base à la source, la création d’abord, on a travaillé à monter une autre équipe. Donc l’approche fut essentiellement de s’éloigner de la même équipe de création, puis d’embarquer d’autres joueurs, d’autres personnes qui auraient peut-être d’autres choses à raconter.

 

Donc on a rarement élargi d’équipe, on marque plus large. Typiquement sur un projet, d’un côté on va avoir un créatif qui travaille avec l’équipe de production, mais cette fois-ci, on est retourné à la table avec cinq ou six créatifs. Puis, le temps que s’est passée, on s’est posée plein de questions par rapport à quel genre d’activité on continue à vivre. Et ultimement, il y a eu une personne qui a codirigé le projet. A ce moment-là, l’idée c’était de d’entrer en contact avec des niveaux de dimension très différents.

 

Le projet de Resonate, c’était vraiment une découverte où on voulait plonger au cœur de soi, donc vraiment plonger au niveau des émotions, des sens et puis devenir très – on dit en anglais « in tune » avec la notion de syntonie – de syntoniser, d’univers externe et interne, d’être à l’écoute de ce qui se passe à l’externe et de soi et de la lier avec ce qu’on ressent ou des fois, on voyait que ce qui se passe à l’extérieur, c’était vraiment aligné avec ce qu’on ressent à l’intérieur. Donc c’était de vraiment partir à la découverte de ces deux univers-là et comment un influence l’autre. Donc un peu à la base de Resonate, c’est ça. C’était vraiment une façon de plonger au cœur de soi et de le dire.

 

Et Resonate vous ne l’avez pas encore montré ailleurs. Ça a été dessiné pour Adelaide je crois?

Oui, ça va être en première ici à Adelaide. Donc une première activation. Puis là, il va partir partout au monde. Mais pour l’instant on relance ce projet ici.

 

Moment Factory Resonate Illuminate Adelaide
Photo: Tyr Liang

Et est-ce que vous pouvez me parler un petit peu du processus créatif pour cette installation?

En fait parce que comme je disais au début, on quitte avec une grande équipe – là on avait cinq, six, sept, une dizaine de créateurs autour la table: les musiciens, les éclairagistes, ceux qui travaillent, les éléments visuels. C’est vraiment un travail collaboratif dès le départ. Donc on a regroupé ces gens-là et tranquillement, on est tombé sur la thématique qui est devenue critique et est devenue Resonate.

 

On s’est embarqué dans la thématique de base. Et de là, c’est décidé, on y va, on va faire en combinaison, embarqué même à six. C’est ça qu’on voulait présenter. Et de là, on commence tranquillement à bâtir. Je dirais qu’avec ces projets Light Cycles comme celui-ci, on est souvent parti de la musique, donc on avait une vision pour la zone, une vision des émotions qu’on voulait vivre avec Gabriel et Thomas qui est le réalisateur multimédia. Une des premières trames qui ont commencé à bâtir, c’était la trame musicale. Donc on a travaillé avec le directeur musical et les musiciens pour vraiment définir c’était quoi cet environnement-là.

 

Ensuite on s’est demandé combien de moments? C’est dans une œuvre de cinq ou six minutes. Combien de moments et d’intensité qu’on voulait vivre? Est-ce qu’on voulait quelque chose de ne plus laisser la ligne en bas? On définit un peu, puis c’est les musiques qui sont partis pour commencer. Puis là, avec leur propre notion de l’innovation, on commence à accumuler des lumières, des images visuelles, des éléments scénographiques, tout. Donc, c’est vraiment parti de la musique en grande partie.

 

Ayant déjà présenté Light Cycles dans les jardins botaniques d’Adelaide, comment ça marche pour dessiner une nouvelle installation du Canada? Est-ce que vous avez un plan numérique, des jardins, quelque chose comme ça pour savoir où vous allez installer tel ou tel truc?

En connaissant bien le jardin parce que bien sûr on avait été là à deux ou trois fois, puis on savait l’année passée avant de partir qu’on voulait créer des nouvelles œuvres. Donc après la fin de notre projet l’année passée, on a passé beaucoup de temps à explorer d’autres coins dans le jardin à découvrir ou des coins qu’on voulait redécouvrir d’une autre façon. Donc on est parti l’année passée quand même avec des bonnes idées. On voulait lancer ce projet-là. Puis ensuite il y a bien la suite des choses.

 

C’est la même histoire que l’année passée, Rachel et Lee ont un partenariat avec Moment Factory, donc on a vraiment créé une extension de notre équipe ici, tous les individus qu’on aurait chez nous, qui travaillaient dedans. On a quand même doublé l’équipe ici. On s’est retrouvé avec du monde à qui on s’entend vraiment bien au niveau de la production et on s’est assuré qu’il comprenait très bien notre processus. Donc l’idée c’est les embarquer comme s’ils étaient dans notre gang, tant au niveau des rencontres, au niveau des échanges, au niveau de l’idéation. On s’échange comme avec nos autres et de gens comme nos autres. Il y a une grande confiance aussi que c’est un réseau.

 

À ce niveau-là, on avance avec eux. Donc c’est le concept de nous qui débarque avec un petit commentaire. C’est clair qu’on donne notre vision au niveau de la création, au niveau égal, mais dans l’exécution, l’équipe locale a eu un très grand rôle à jouer. Donc dans ce sens-là, ce soir, on est parti avec nos idées, avec nos photos, avec mon scan image radar satellite ou scan 2D 3D faire ça. On part avec nos outils techniques, mais on est à la base des choses, c’est cette collaboration qui fait que tout ça fonctionne.

 

Quand vient le temps de faire du testing. Nous autres, à Montréal, pas loin de Montréal, on a un petit coin de terrain qui s’appelle le Forest Lab. .On part en création. Donc on quitte avec une version réduite à l’échelle de nos œuvres. Puis on teste des trucs en forêt, en nature et du côté de l’équipe d’Adélaïde aussi. L’équipe d’Illuminate Adelaide, les autres sont partis dans le jardin botanique avec des trucs que nous on ne pouvait pas tester. Donc les autres, s’ils font de la documentation, du testing, ils ont des live avec eux. Au milieu de la nuit, c’est pendant que c’est le jour chez vous. Puis encore sur des tests, on documente en forêt, on va prendre des photos, puis on analyse tout ça. Donc encore une fois au cœur de tout ça, c’est la collaboration avec des équipes qui vont faire la force.

 

Moment Factory Resonate Illuminate Adelaide Photo Tyr Liang
Photo: Tyr Liang

Combien de temps faut-il pour monter l’installation Resonate dès que vous êtes sur place ?

Pour le montage, c’est quatre semaines – une semaine de montage technique, une semaine de montage d’équipement, et puis deux semaines d’intégration. Le premier bout c’est vraiment les techniciens qui commencent et ensuite les créateurs, à part les deux dernières semaines, c’est carrément douze jours de travail. Le soir, on travaille jusqu’à 3 h du matin. On commence à s’aligner avec les équipes locales et ensuite, dès la tombée de la nuit, à 17h30, on commence dans le jardin jusqu’à 3 h du matin.

 

Parlons maintenant du travail de Moment Factory plus largement est-ce qu’il y a des sites du monde qui sont plus difficiles pour faire des installations – pour des raisons gouvernementales ou logistiques ou…

Je pense que chaque site a son lot de défis ou d’avantages. On cherche tout le temps de prime abord, des sites qui vont être riches au niveau du cadre naturel qui se développe. Souvent le plus riche que le cadre naturel soit le plus protégé que ce site va être, soit parce que c’est naturel et ou plus difficile d’accès, ou parce que c’est dans un lieu comme un jardin botanique. Et il y a des conditions très spécifiques à respecter au niveau du respect de l’environnement. Si on parle de la flore un peu partout.

 

Bien entendu, on veut respecter l’environnement dans laquelle on se retrouve, mais il t a des choses comme un producteur multimédia desquels on n’est même pas au courant. Donc là, on travaille souvent avec des experts de la région comme ici Adelaïde. On travaille main dans la main avec les botanistes et ceux qui gèrent les sentiers pour respecter cette flore-là. Donc nous, on pense différemment en tout, on va creuser un trou ici, mais sous la surface, il y a un billon qui existe là – celle d’une plante spéciale, donc c’est eux qui vont me conseiller. « Oui, ça c’est ok. »

 

Donc ce n’est pas que c’est plus complexe parce que nous on comprend que c’est ça notre jeu, c’est ça notre terrain de jeu, c’est ces environnements naturels-là. On peut le faire le plus doucement possible pour ces environnements-là. Donc, on s’attend à ça. Donc ce n’est pas un challenge qui vient choquer et c’est prévu dans nos processus. Donc on embarque là-dedans.

 

Donc, le seul défi, en fait, quand on voyage partout au monde, c’est de réapprendre à connaître le système ou les processus globaux et réapprendre à connaître les équipes. C’est un moment où on développe cette relation-là avec le site et ses intervenants pour s’entendre sur une façon d’opérer. Alors, puis ce n’est pas des challenges qui sont là, puis non, c’est partir à la découverte des humains, puis des beaux sites. C’est quand même un beau moment dans les projets où on apprend à se connaître. Je dirais que ça paye beaucoup aussi. Bien sûr, quand tu investis dans cette étape-là de la relation avec les partenaires, une fois que c’est super bien, tu peux tout traverser. Ce matin, on est arrivé sur le site. Il y avait des rivières là où il y avait des sentiers et sentiers entre nos Amps à cause de la pluie.

 

Les spectacles comme Light Cycles et Resonate consomment beaucoup d’électricité, j’imagine.

Ce n’est pas des statistiques qu’on regarde ou non la consommation d’électricité. Il y a beaucoup de choix qu’on a fait dans les dernières années au niveau de la façon dont on produit des spectacles. Typiquement un show comme ici, on aurait pu être 20 ou 25 personnes qui auraient voyagé. On a choisi de travailler avec une plus grosse équipe locale, donc l’empreinte au niveau environnemental est quand même relativement réduite parce qu’on se retrouve à moins de monde par équipe. Donc ça, déjà, c’est une grosse économie.

 

Puis ensuite, les outils d’éclairage ont beaucoup changé dans les dernières années. Ils sont en bord de projecteurs LED maintenant, contrairement à ce qu’on avait il y a cinq/dix/quinze ans, où c’était carrément des lumières incandescentes qui brûlaient beaucoup plus d’énergie. Donc dans le choix des matériaux, on s’assure d’avoir des équipements moins énergivores et on est dans un modèle de type de location d’équipement, donc il y a très peu de pertes. On embarque dans l’économie circulaire, où on embarque dans un système de location. On n’a pas acheté beaucoup d’équipements qui vont être perdus après. C’est donc une partie du show. C’est aussi ça, c’est d’adapter le show à ce qui existe, qui est disponible pour s’assurer qu’il y en a qui repartent.

 

Et pour le transport, est ce que vous avez un container ou quelque chose comme ça qui vient en Australie avant vous.

Pour la majorité des équipements, dans les deux cas [de Mirror Mirror et Resonate], c’est des équipements locaux. Donc on a envoyé des ordinateurs, des systèmes de contrôle. Toutes les lumières sont soit loués localement ou sont des partenaires qu’ils l’ont acheté pour l’expérience.

 

C’est bien. Et est-ce qu’il y a un message ou quelque chose que vous souhaitez provoquer dans les gens avec avec Resonate?

Dans Resonate, on prend les invités à faire face à certaines émotions et de le faire en public. L’idée [de le faire en public], c’est à la base de tout ce qu’on fait. C’est le slogan de Moment Factory “We do it in public.”

 

Dans ce cas-ci, c’est la même chose. On veut le voir s’éloigner de tout ce qui est multimédia standard. On arrive dans les ondes. C’est une expérience très cinématographique sans un film. On veut engager avec tous les sens. Donc on a vu comment on s’est laissé emporter et s’est laissé challenger.

 

Il y a des ondes qui sont un peu plus corsées que l’année passée. C’est des musiques qui sont plus entraînantes, donc il y a des grands moments où ça va être une grande ballade. Il y a d’autres qui sont assez intenses, qui créent un portrait peut être plus tourmenté, et puis d’autres aussi, c’est la fête, la débauche, un dance party…

 

Donc on va vraiment espérer que le monde se prête à cette exploration-là qui se syntonise à l’expérience et qui laisse, qui se laisse embarquer.

 

Et s’il y a une bande sonore, combien de temps est-ce que ça dure toutes les musiques différentes? Ou est-ce que c’est plutôt sur un site on entendra telle ou telle musique et sur un autre site tu entendras l’autre.

Ces six œuvres sont complètement indépendants dans ce sens-là. Donc c’est six œuvres de musique qui jouent en boucle. Donc quand on arrive dans une zone, c’est une musique spécifique à cette zone-là et tout a été créé par nous, par nos musiciens, par nos équipes. Et donc ça fait une boucle d’à peu près quatre ou cinq minutes par zone. Puis en fait, ce qu’on a de particulier cette année dans Resonate, c’est qu’il y a des moments à chaque 20-25 minutes, l’ensemble du site va résonner ensemble.

 

Mais là, ce moment où les six œuvres ont résonné ensemble,. l’idée à ce moment-là, c’est aussi de savoir qu’il y a ces personnes qui sont sur le site à ce moment-là ou plus résonnent au même diapason. Donc c’est important pour nous autres de créer ce moment-là de connexion entre les individus, parce qu’ils vont repartir sur un chemin puis découvrir la musique. Et puis plus tard que vous resonnez ensemble dans un même temps. Donc si c’est vraiment ça.

 

Ça a l’air génial ! Je ne connais pas beaucoup de choses sur les lumières et comment ça marche sauf que bon a la maison, il y a un interrupteur sur le mur qui permet d’allumer ou d’éteindre les lumières. Quels sont les moyens que vous que vous utilisez pour modifier le comportement de la lumière, comme la réfraction et les choses comme ça? Ou est-ce que c’est trop technique pour en parler ?

C’est très technique. Puis honnêtement, c’est aussi au cœur de ce qu’on fait, au milieu de la technique en arrière-plan. Et c’est vraiment un outil pour se porter-là. Donc, je ne vais pas rentrer dans la technique. Ce qui est important à comprendre par exemple, c’est que chaque élément de ce spectacle-là, que ce soit le son ou la lumière, les effets, le mouvement de l’eau, dans certains cas, toutes ces éléments-là sont synchronisés.

 

On a vraiment pris le soin de s’assurer que c’est ce qu’on voulait montrer ou dans certains cas, ce qu’on ne voulait pas montrer. Donc on joue beaucoup avec l’illusion, avec la synchronisation pour créer justement un univers très immersif. Tu perds tes repères un petit peu. La nature est quand même très synchronisée. Si le vent souffle, qu’il y a une feuille qui va bouger, tu vas le sentir. Donc on tente de recréer ça, mais avec nous des outils sont les multimédia. Donc vraiment, c’est ça.

 

Donc c’est sans rentrer dans la magie, si tu pouvais rentrer dans ton appartement, allumer la lumière et en même temps la musique partait, le four réchauffait ton souper. Si tout était allumé en même temps. On créé de cette façon, on prend le contrôle de chaque élément de cette production-là. Donc, chaque moment que vous allez vivre quand vous êtes là, en arrière de ça, il y a une équipe de créateurs qui l’ont programmé, bien sûr.

 

Doncl, il y a d’abord l’idée, et puis après les ingénieurs de son et de lumière qui vont qui vont dire oui ou non, c’est possible ou pas.

C’est ça. Et on se challenge entre nous. C’est une compagnie qui travaille beaucoup au niveau du développement du R&D (recherche et développement) donc le côté technique, mais aussi du côté d’user expérience. Donc on est très sensible à ce que l’usager va vivre dans cette expérience-là.

 

Donc quand on programme le spectacle, on n’est pas juste en train de penser au linéaire. On met dans notre tête « le client » Il est arrivé à l’entrée du public entre l’entrée et le début de l’expérience. C’est le processus des billets qui se met en ligne et qu’est-ce ce qu’il ressent à ce moment-là ? Et est-ce que trop lent? Qu’est-ce qu’il entend à ce moment-là? Qu’est-ce qu’il boit? Qu’est-ce qu’il consomme comme information?

 

Donc tous les éléments du spectacle qui sont prévus à l’avance. Et ça fait des années qu’on travaille en public comme ça. C’est des années pour communiquer cet univers dans diverses conditions, que ce soit des concerts, des aéroports. Comme compagnie, on est très sensibles à l’expérience de ces usagers-là. Et nous, on met un focus là-dessus pour que tout le monde semble bien accompagner là-dedans, et bien préparé pour ça.

 

Et juste pour finir, pourquoi les gens doivent ils venir voir Resonate?

C’est simple, c’est une expérience. C’est très rare qu’on peut partir à l’aventure de soi dans un contexte de grandes foules dont on a des centaines ou de milliers de personnes par soir, et ils vont vivre une expérience collective. Mais on se croirait dans Resonate, on voit aussi une expérience très personnelle. Je pense qu’il va être hautement émotionnel au niveau tant personnel qu’avec un groupe. On invite les gens de venir en famille, entre amoureux, ils peuvent venir seuls aussi ou un groupe d’amis. Selon le contexte, le moment venu d’une façon différente. Mais en fait le challenge c’est juste de vous laisser emporter par cet univers musicale et les visuels qu’on a créé.

On remercie Mathieu Grainger et Moment Factory pour cette interview et nous avons hâte de participer à l’expérience Resonate dans son premier mondiale ce soir !

 

INFOS CLÉS POUR RESONATE

QUOI: Resonate de Moment Factory

QUAND : de jeudi 29 juin jusqu’au dimanche 30 juillet (sauf le lundi)

OÙ : Adelaide Botanic Gardens, entree par la Main Gate sur North Terrace

COMMENT : Achetez vos billets par ce lien

COMBIEN : Les prix des billets sont les suivants :

  • Admission générale : 42,00 $
  • Groupes de 4 ans et plus : 40,00 $ par personne
  • 4 ans et moins : GRATUIT – un billet de 0,00 $ est toutefois requis pour l’entrée

 

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