Louise Blackwell chante dans un spectacle sur la vie et ses chansons de Juliette Greco « Love on the Left Bank »

Reading Time: 13 minutes

Louise Blackwell, qui est bien connue pour ses concerts au festival Fringe d’Adelaide présente un spectacle de cabaret sur la vie et les chansons de Juliette Gréco nommé « Love on the Left Bank». On a parle avec elle sur ce spectacle, la vie de Juliette Gréco, l’experience de Louise en France et dans les bars de jazz a Paris, et bien plus.

Love on the Left Bank - Louise Blackwell
Image: Claudio Raschella

Vous présentez un nouveau spectacle nommé Love on the Left Bank, à Adelaide Cabaret Festival. Parlons-nous un peu de ça?

D’abord, il y a un si merveilleux musicien et le directeur musical, c’est le formidable Mark Simeon Ferguson – il va jouer au piano. Et puis il y a le groupe d’habitude donc il y a Julien Ferraretto au violon, John Aue à la contrebasse, Joshua Baldwin à la batterie. ça serait cinq. Et normalement, moi je suis à la voix et Marc au piano.

 

Mais on rajoute pour ce spectacle Thomas Pulford à la clarinette et au saxophone. Il a joué avec nous pour les deux concerts à Marion, pour le dernier Fringe et parfois même pour au concert qu’on fait pour le 14 juillet à The Wheatsheaf. Et puis on en rajoute aussi pour Love on the Left Bank le fabuleux Lazaro Numa à la trompette. C’est un cubain qui joue ici, qui habite à Adélaïde et c’est un grand musicien et donc c’est vraiment un groupe de rêve.

 

Et en plus, ils vont tous chanter. Ces dernières années, petit à petit, les musiciens ont commencé à chanter des chœurs derrière. Donc on va continuer dans cette tradition et aussi il y aura des surprises. Ce n’est pas que moi qui est le devant les musiciens. Ils vont jouer, aux petits moments, des personnages de l’époque.

 

En plus, Love on the Left Bank est mise-en-scène par Catherine Fitzgerald. Avant pour mes concerts, je préparais un peu ce que j’allais dire entre les chansons, mais cette fois-ci, c’est une vraie histoire qui est écrite. Donc Catherine va mettre en scène le spectacle. C’est quand même pour nous et pour moi, un pas en avant parce que c’est tout cela.

 

Et tu as fait beaucoup de recherches sur Juliette Greco?

Moi j’ai passé plus d’un an à faire de la recherche en fait, et j’ai deux biographies de Juliette Gréco qu’elle avait écrit, et puis un autre comme Gréco, les vies d’une chanteuse qui est une biographie écrite par Bertrand Dicale. J’ai aussi un bon livre qui est plein de photos, qui s’appelle Juliette Gréco, Saint Germain des Prés. Elle avait une très bonne amie dans le quartier et tout ça à Saint-Germain des Prés, Anne-Marie Cazalis, une poète et journaliste. J’ai un livre d’elle qui s’appelle Les Mémoires d’une âme.

 

Il y a un très bon film Hôtel La Louisiane, et on ne peut l’acheter qu’à l’hôtel. C’est un film magnifique. Il s’agit d’un documentaire sur cet hôtel où ont habité Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir et Juliette Gréco. Elle habitait là à l’époque. Donc je regardais des documentaires. Juliette l’insoumise  et un autre qui était très rare s’appelle Le désordre à 20 ans. C’est sur cette culture de jeunes à Saint-Germain-des-Prés, après la 2e guerre mondiale. Et donc vraiment, j’ai fait beaucoup, beaucoup de recherches. On a fait une demande, et a été donné, de subvention du gouvernement qui nous a beaucoup aidé avec les frais de recherche et aussi à payer la metteure en scène.

Image: Claudio Raschella

Dis-nous un peu de ce qu’on peut attendre du spectacle.

Le public peut attendre à un très beau spectacle de cabaret avec l’histoire de Juliette. L’histoire de Juliette est très, très longue – elle a vécu une vie énorme; elle a fait tellement de choses. Donc ce n’était pas possible de tout inclure, et il fallait donner la direction du spectacle il y a longtemps donc on a indiqué 75 minutes. Avec toute la littérature que j’ai devant moi, on aurait pu faire un spectacle de 3 h, oui, mais on n’allait pas faire subir le public jusqu’à ce point-là!

 

L’histoire va se focaliser sur le début de sa vie. Elle avait une sœur et une mère. La mère a quitté le père quand Juliette était toute petite. La mère est allée chercher une vie artistique à Paris et elle a laissé les deux sœurs, les deux petites filles, d’être élevée par leurs grands-parents à Bordeaux dans une vie bourgeoise à Bordeaux. Et puis, quand le grand-père est mort, la maman est venue prendre ses filles et elles habitaient toutes à Paris. Puis la guerre éclate et elles s’installent dans le sud, comme beaucoup de gens qui quittent Paris avec la peur de la guerre, la peur de l’occupation allemand et tout cela.

 

Donc, l’histoire se focalise sur sa vie pendant la guerre, comment elle s’est trouvée à Paris, à Saint-Germain-des-Prés, dans ce quartier et sur comment elle est formée par ce quartier, par les gens qui l’entourent, par tous les intellectuels qui l’entourent, les écrivains, les artistes, les poètes.

 

Elle voulait d’abord être comédienne et comment elle est devenue chanteuse, en fait, ce n’était pas son choix à elle. C’était grâce à sa copine Anne-Marie Cazalis, qui venait d’une grande famille française, très, très cultivée. Et elle a poussé Juliette à devenir chanteuse. Ainsi que Jean-Paul Sartre, ils étaient des gens plus âgés de par rapport à la Jeune garde qui était Juliette et ses copains. Ils ont fait la fête, ils ont plein de choses ensembles, de courts métrages, de théâtre, etcetera après la libération de Paris. Et puis il y avait vieux Garde, les Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, Albert Camus.

 

Elle était très belle. Elle avait quelque chose en elle qui déclenchait quelque chose chez les autres. L’histoire qui focalise tout autant sa vie quand elle était jeune adolescente à Saint-Germain-des-Près et sur comment elle est devenue chanteuse. Et puis juste un peu l’épanouissement d’elle dans les années 50.

Love on the Left Bank
Duke Ellington, Boris Vian, Juliette Greco et AnneMarie Cazalis au club saint-germain en 1948.

On va faire quelques grands numéros. Et c’est surtout qu’elle n’était pas écrivain elle-même de ses chansons. C’est qu’elle a chanté les chansons des poètes, des écrivains. Et donc, on va faire hommage à quelques de ses chansons à Jacques Brel, Charles Aznavour, Georges Brassens, Léo Ferré. Avec ces numéros et puis d’autres qui sont moins connus mais qui sont très beaux.

 

Donc elle chantait et faisait des reprises des chansons de Brel, Aznavour, etc.

Oui, elle n’a pas écrit elle-même ses chansons à elle, Elle était une interprète. C’est aussi une célébration de ce lien entre elle et les écrivains. Elle voulait arracher les mots des livres et les faire vivre dans le monde. C’est l’histoire d’une grande interprète.

 

Elle était forte, elle était très indépendante, elle était très engagée vers les droits humains et tout ça surtout après la guerre. Et après elle avait une grande carrière dans le cinéma et s’est mariée à Darryl Zanuck, qui était un grand producteur de Hollywood. Elle avait pas mal de maris. Mais l’histoire aussi va se concentrer sur cette première histoire d’amour avec Jean-Pierre Wimille, pilote automobile.

 

Et puis bien sûr avec Miles Davis et un tout peu avec son troisième amant et son premier mari, Philippe Lemaire, avec qui elle a eu une fille, Laurence, mais en fait plus tard dans sa vie, elle est morte quand elle n’avait que 33 ans, à montrer à son manque. Mais la vie, l’histoire ne va pas raconter tout ça parce que c’est plus tard dans sa vie, on ne peut pas tout mettre. Sinon on va être sur scène pendant 2 heures ou plus!

Love on the Left Banki
Philippe Lemaire et Juliette Greco lors de la naissance de leur fille en 1954

Pourquoi as-tu choisi Juliette Gréco comme sujet?

Alors, on avait déjà fait certains de ses morceaux dans nos concerts. J’avais depuis longtemps de ses chansons, parce que quand même elle a fait beaucoup de chansons. Je l’avais écouté il y a longtemps.

 

Elle a fait une version de Sous le ciel de Paris. On avait fait quelques Léo Ferré – elle avait chanté Paname, on a été inspirée de sa version Paris canaille et de Joli Môme. Il y a certains dans le spectacle aussi mais on a rajouté quand même pas mal de nouveaux morceaux, la Chanson pour l’Auvergnat de Brassens.

 

C’était entre Barbara et Gréco pendant un moment. Mais quand j’ai commencé à lire sur son histoire, et quand je vais à Paris, je m’achète des livres et des choses. C’est vrai que j’avais acheté ce beau livre avec plein de belles photos de Juliette Gréco à Saint-Germain-des-Prés. Donc je sentais que peut être, il y a une histoire riche dedans. Et, j’avais raison. Il y a plein, plein de choses dedans.

 

Il y a aussi plein de styles de musique différents dans le spectacle. Parce que dans les dans les boîtes souterraines, il y avait d’abord le jazz traditionnel. Et puis le bebop est arrivé avec les Américains qui sont venus visiter Paris. Et tout cela, ils ne vont pas avoir le même racisme qu’ils avaient subi aux Etats-Unis et ils se sont éclatés. Il y avait Duke Ellington, Charlie Parker, Myles Davis plein de gens. Certains qui se sont installés en France.

 

Quand même, Juliette est une interprète qui a chanté les chansons de tellement d’écrivains, de la fin chanson française, The French Songbook. Et elle venait de mourir.

 

Est ce qu’est-ce que tu as une chanson préférée qu’elle a interprétée?

Ça c’est intéressant. Elle avait une très belle version quand même de Sous le ciel de Paris aussi que Les Feuilles mortes. Il y a une chanson magnifique qu’une très grande amie à moi m’a envoyé. On l’a mis dans le spectacle et ça va être au moment de l’histoire d’amour de Miles et Juliette. C’est très très beau. Je suis tombée en larmes quand je l’ai écouté. Juliette Gréco a fait une très bonne version de cette chanson.  Mais,  je ne veux pas trop dire.

 

Elle fait les Leo Ferré superbes. Serge Gainsbourg a écrit La Javanaise pour Juliette. Après qu’elle a quitté son mari, elle a habité sur la rive droite tout d’un coup. Et c’était comme la mort des années folles de Saint-Germain-des-Prés pour les jeunes. Puis cette histoire n’a pas duré. Elle est retournée sur la rive gauche et elle a acheté un appartement dans la même rue que Serge Gainsbourg. Ils avaient passé une nuit ensemble à boire du champagne, un peu grisé. Il est retourné chez lui très tôt le matin et il a écrit cette chanson La Javanaise.

Love on the Left Bank
Juliette Greco et Serge Gainsbourg en 1959

Moi, on est inspiré par la version de Juliette avec Ibrahim Maalouf qui est un trompettiste magnifique qui habite France, je crois Paris. J’ai des larmes aux yeux et donc Marc m’a dit « bon, si tu continues à pleurer à chaque fois que je joue cette chanson, il va falloir changer la musique! ». Même Marc, il a dit oui « une fois, j’ai quand même pleuré aussi. »

 

C’est difficile à cerner une ou deux parce qu’elle a fait énormément de chansons. Ce n’est pas une grande chanteuse comme Ella Fitzgerald qui a fait l’American Songbook. Mais elle est comédienne, donc comme Jean-Paul Sartre a dit qui va être dans le spectacle, dans sa gorge, il y a bien 1 million de poèmes. Si on écrit des rôles pour des acteurs, pourquoi pas écrire une chanson pour une chanteuse.

 

Ce n’est que des chansons. Si je comprends bien, tu joues le rôle d’elle. Donc c’est comme une pièce?

Je joue le rôle d’elle, mais pas elle aussi. Je joue moi-même en même temps. Ok, tu vois? Ca va être moi qui, comme la narratrice, et parfois je rentre dans la scène en quelque chose et je suis elle aussi. Donc je vais changer de voix. Elle parlait très bien l’anglais avec un petit accent britannique.

 

Quand tu étais à l’université en Australie, tu as étudié la langue française avant d’aller continuer tes études en France?

C’était grâce à ça que je suis allée à Lyon. J’ai fait un Graduate Diploma, une année à l’Université Lumière à Lyon. C’était un exchange avec une petite bourse de nous aider quelque part. Et à la fin de cette année, je voulais rester en France et tant qu’avec des équivalences, j’ai pu quand même m’inscrire à la fac à Saint-Denis et à Paris. Et j’ai fait un deuxième bachelier de sciences humaines sur le cinéma en français bien sûr.

 

En Australie, c’était la langue française et les études de cinéma. J’ai toujours fait des études de cinéma .J’ai écrit quand même le texte de ce spectacle. Je me suis dit bon peut être d’étudier le narratif avant m’a aidé en écrivant ce spectacle, qui a eu plein de plein de brouillons comme tout écrivain, bien sûr.

 

Mais quand tu étais à l’université, tu savais que tu voulais chanter et tu voulais chanter en français?

Non, en fait, quand je suis allée, quand j’étais en France. J’avais fait quand même du théâtre et tout cela en Australie avant et j’ai fait de la musique un peu. J’ai toujours chanté. Mais c’était la France qui m’a donné une chance, ou quelque chose qui m’a encouragé à me trouver en tant que chanteuse.

 

J’ai d’abord chanté dans les pubs irlandais et tout ça, je me suis joint à la scène musicale irlandaise et celtique à Paris. Et puis, je savais que je voulais chanter du jazz et tout ça. J’ai toujours fait un peu ici, en Australie, à Melbourne, mais je n’avais jamais assez de confiance. Je me suis inscrite dans des cours de jazz avec Sara Lazarus, une grande chanteuse de jazz américaine qui habite en France depuis longtemps. C’est une de mes chanteuses de jazz préférée. Elle a fait un album il y a longtemps qui s’appelle Give me the Simple Life. C’est une des plus grands albums de jazz vocal, selon moi.

Miles Davis et Juliette Greco au club St Germain à Paris en 1958

Donc, j’ai un peu fait des études avec Michelle Hendricks, qui habite là-bas aussi. C’est la fille de John Hendricks de Lambert, Hendricks et Ross. Et puis, petit à petit, j’ai commencé à faire du jazz. J’ai eu la grande chance. Une fois, je suis allé à un petit bar irlandais dans le Marais, qui s’appelle The Quiet Man, et en bas au sous-sol, dans la cave, il y avait toujours la musique irlandaise. Je chantais en bas et une fois, il y avait un jeune homme, un homme d’affaires. Il m’a dit « Je n’ai pas la moindre idée de ce qu’est la musique mais je pense que vous êtes formidable et j’aimerais vous donner de l’argent et mettre de l’argent sur votre compte. ». C’était pendant l’économie tigrée de l’Irlande, c’était juste un jeune homme généreux. Ce n’était pas louche ou quoi que ce soit.

 

Il a viré l’argent dans mon compte et avec ça, j’ai pu quand même faire un tout petit peu d’enregistrements dans un studio et mettre en scène mon premier spectacle de jazz. C’était dans un petit théâtre de marionnettes dans le 20ᵉ arrondissement, qui s’appelle l’Ogresse. Je cherchais des musiciens de jazz et apparemment, il y avait un bon pianiste qui s’appelle Vincent Bourgert, qui était revenu de New York où il avait étudié à Berkeley School de Jazz, et il avait passé des années à New York. Et puis, quand Carly Anouchka, un jeune Canadien batteur, un batteur canadien qui habitait Paris et Mauro Gargano, un contrebassiste italien.

 

C’était après mes études de cinéma, ou vers la fin de, que j’ai fait mon premier concert de jazz. Je me rappelle que j’étais tellement excitée, c’était super et Vincent est un superbe grand pianiste. Et après ça, j’ai continué dans la scène jazz et j’ai joué beaucoup avec lui. On a enregistré trois CDs; lui était toujours le pianiste et un grand pianiste donc je me sentais très chanceuse. Carly Anouchka le batteur aussi, j’avais beaucoup travaillé avec lui. J’avais fait des concerts dans les années à venir à Sunside, qui est un Paris Jazz Club, entre autres.

Sunside Jazz Club

Mais il fallait quand même que je quitte la France. Je ne pouvais pas rester étudiante toute ma vie. En même temps, je donnais des cours d’anglais dans des sociétés à l’UNESCO pour les enfants, etc. J’ai travaillé dans le café etcetera. Pour un australien, c’est très difficile de rester en France. Ils n’ont pas permis de rester en tant qu’étudiante. Après que j’ai terminé mon non bachelier de cinéma, j’ai transféré en musique mais apparemment au niveau visa, ils n’aiment pas quand vous changez les études.

 

Il y avait une crise dans ma vie à un moment et c’était terrible. Et puis je me suis atterri à Melbourne et j’étais très, très déprimée, mais ça m’a pris des années à me retrouver quand même. Demain, je pourrais prendre ma valise et retourner vivre en France. J’aime bien Adelaïde et tout ça et je me sens très chanceuse de travailler avec un groupe de musiciens magnifiques mais il y a quelque chose de Paris et tout ce que qui me manques énormément. Je croyais à une partie de ma vie qui me manque, qui n’est pas là.

 

Je vois bien tu vas passer combien de temps là-bas?

10 ans. Et j’aurais bien aimé quand même de jouer un peu plus dans la scène jazz et tout cela parce que tu vois, c’était comme de construire une maison et les fondations étaient là. Et puis il fallait que je quitte ça. J’aurais bien aimé encore au moins encore un an ou deux ans, à continuer mon expérience dans la scène jazz de là-bas et aussi dans ce truc de théâtre qui ouvrait à moi.

 

Pourquioi les gens doivent ils venir voir Love on the Left Bank? 

Parce qu’il y a un groupe de musiciens vraiment formidable, dirigé par Mark Simeon Ferguson, qui est vraiment quelqu’un de formidable, magnifique. Et que quand même, nous avons travaillé ensemble pendant des années maintenant et on se connaît bien. Ça va être un spectacle un peu original quand même. Il n’y a pas beaucoup de monde qui connaît la vie de Juliette Gréco, qui connaît son histoire donc j’espère que ça pourrait inspirer des gens à voir quelque chose un peu hors norme. J’espère que j’ai quelque chose d’authentique dans ma présentation.

 

C’est un cabaret, donc c’est une suite de chansons. Les gens viennent pour la musique, mais quand même, il y a de l’histoire et il fallait couper beaucoup d’histoires. Il y avait tellement de détails, des petites histoires intéressantes. C’est une expérience très grisante.

 

Ces sont des locaux qui sont très talentueux, c’est sur un sujet assez original et la musique, les morceaux, il y a tellement de variété de musique dans ce spectacle.

— 

Nous remercions Louise Blackwell pour cette interview et nous avons hate de voir Love on the Left Bank ce soir!

 

INFOS CLÉS POUR LOVE ON THE LEFT BANK

QUOI: Love on the Left Bank, un spectacle cabaret sur la vie de Juliette Gréco

QUAND: vendredi 17 juin, 19h

OÙ: Dunstan Playhouse, Adelaide Festival Centre

COMMENT: Achetez vos billets par ce lien ou directement au Adelaide Festival Centre:

https://www.adelaidecabaretfestival.com.au/events/louise-blackwell/

COMBIEN: Les prix des billets sont les suivants:

  • Adulte Premium: 49$
  • Adulte Reserve A: 45$
  • Concession 41$

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