Ecrivaine franco-australienne Sophie Beaumont nous parle de son dernier roman « The Paris Cooking School »

Interview Sophie Beaumont
Reading Time: 24 minutes

Sophie Beaumont est une auteure franco-australienne qui vient de publier son premier livre sous ce nom de plume. Vous la connaissez peut-être par vrai nom, Sophie Masson AM sous lequel elle a publié une cinquantaine de livres. On parle à Sophie d’elle, de son nouveau livre The Paris Cooking School, et bien plus encore. Lisez notre interview avec Sophie Beaumont ci-dessous.

Interview Sophie Beaumont

Alors, Sophie Beaumont, commençant par vous, j’ai lu que vous êtes née en Indonésie des parents français et que vous avez agrandi en France et en Australie. C’est vrai ?

Oui. C’est tout à fait vrai.

 

Et vous avez passé à des périodes en France et en Australie ?

Parce que mes parents, ils étaient expatriés, donc ils travaillaient pour une grande compagnie française qui s’appelle CITRA, de construction surtout des grands projets des aéroports, des trucs de gouvernement de des trucs immenses et commerciaux aussi. I ls ont ils ont quitté la France ils étaient je ne sais pas le 25 ans et ils avaient déjà deux filles, mes sœurs aînées, qui sont nées en France.

 

Ils sont allés en Afrique au Togo et Uganda d’abord pour 2 ans. Mon père à travailler donc sur le chantier. Ma mère, elle était secrétaire de travailler dans le bureau pas de et puis donc après ils ont été transféré en Indonésie et c’est là où je suis née et Camile qui a 2 ans de moins que moi. Elle est née à Jakarta, moi je suis née à Surabaya.

 

Mais quand j’avais 9 mois donc j’ai eu une dysenterie carabinée et puis ils ont pensé que j’allais mourir si je restais en Indonésie c’était très difficile à l’époque très risqué pour plein de choses. Il y avait énormément seulement donc des maladies partout mais il y avait beaucoup, beaucoup de problèmes. Il y avait même des Islamistes, Darul Islam, à l’époque qui faisait des coups de terroristes fois et il y avait plein de troubles.

 

Mes parents ont adoré l’Indonésie. Ils ont appris la langue, ils étaient très bien intégrés par l’Indonésie. Mais en tout cas moi j’ai eu donc cette maladie, ma mère m’a ramené en France elle m’a laissée avec ma grand-mère paternelle à Toulouse et elle est rentrée en Indonésie avec mon père et mes sœurs. Et moi je suis restée chez ma grand-mère et mes tantes qui étaient adolescentes à l’époque. J’y suis restée jusqu’à l’âge de 4 ans sans voir mes parents, sans voir mes sœurs.

 

Ça doit être dur comme enfant

C’était un peu spéciale. Et puis ils sont revenus ils ont dit voilà on a été transfert en Australie et ils ont dit Sophie peut venir parce que c’est stable et pas de tout risquée en Australie. Donc voilà dans le même moi que j’ai fait la connaissance de mes parents, et mes sœurs, on est venu en Australie, un pays à l’autre bout du monde. On parlait que le français chez ma grand-mère et puis là, il fallait apprendre l’anglais. Alors pour la première année à l’école j’étais un peu perdu mais les petits ça apprend très vite. Depuis donc de ce moment-là, j’étais bilingue. On devait parler en français à la maison – mes parents ne voulaient pas qu’on parle anglais – mais entre fratrie il y a eu plusieurs autres frères et sœurs qui sont arrivés, on parlait un mélange des deux langues.

 

Mais aussi parce que mes parents étaient expatriés, leur contrat comprenez un voyage en France tous les deux ou trois ans, tout payer par la compagnie et puis on avait une maison en France. C’est pour ça on est allés tout le temps. Ce n’était pas vraiment l’expérience de beaucoup des migrants. C’était plutôt une expérience un peu comme de diplômât comme on rentrait toujours en Australie en France., en Australie en France, voilà

 

Vous avez passé quelques mois en France à la fois ?

Des fois ils nous ont envoyé même à l’école on était donc on habitait à Sydney et puis en France on était au fin fond de la campagne à 35 km de Toulouse alors dans une petite école de village et pas du tout le même que l’école sur le Pacific Highway à Sydney!

 

Ça a dû faire un petit choc !

Mais vous savez les enfants donc ils trouvent normal ce qu’ils ont.

 

Comment est-ce que vous pensez qu’habiter dans ces deux pays à informer votre écriture?

Parce que j’ai commencé à écrire beaucoup à l’école et j’ai découvert que j’avais un talent pour ça. Je savais raconter les histoires, juste avec les fils les biens

 

Même enfant, je racontais des histoires à mes frères et sœurs et puis maman me disait des fois « allez racontes les une histoire parce que j’ai besoin d’un peu de repos ». A un moment donné, elle avait 5 enfants au-dessus de l’âge de 7 ans. La compagnie nous mettait dans des maisons à Sydney. Ils changeaient souvent à chaque fois qu’on rentrait de France. Dans une maison en particulier, il y avait une très grande salle à manger et il y avait une énorme table. On pouvait mettre un rideau sur cette table aller en dessous comme un genre de tente. Je racontais des histoires à mes petits frères et sœurs.

 

Donc c’était un truc très naturel pour moi et même avec quand j’étais avec ma grand-mère elle m’a dit oui quand tu étais petite tu racontais pleins d’histoires parce qu’elle m’a raconté des histoires aussi. Elle m’a lu beaucoup et donc c’était un truc très naturel pour moi. Ce n’était pas du tout quelque chose que j’ai cherché, si vous voulez. C’est quelque chose qui vraiment qui faisait partie de ma vie. J’étais surtout à l’école en Australie parce qu’une fois que j’étais à l’école secondaire, ils ne m’ont envoyé pas à l’école en France donc c’était surtout des vacances qu’on y allait. J’écrivais en français, aussi en anglais. Peu à peu, l’anglais, ça a gagné plus que le français parce que donc je voulais envoyer des trucs des magazines, des journaux et cetera. Et bien sûr en Australie, il fallait bien écrire en anglais.

 

Bien sûr! Oui ouais mais est-ce que vous pensez que votre expérience en France et changer la façon dont dans vous écrivez?

Oh absolument! Absolument! C’est-à-dire! Je crois que peut-être bilingue ça fait ça tout à fait parce que quand on est dans deux mondes, et deux langues, on peut donc aller donner d’une à l’autre assez facilement. Mais on trouve des moyens aussi de faire des ponts que peut-être les autres qui n’ont pas deux langues qui n’ont pas leur ne trouveront pas ou alors ce serait plus difficile pour eux. Donc qu’il y a des tournures de phrase, les trucs que je sais, ils sont très influencés par le français et il y a même des trucs par exemple je me sers beaucoup des semi-colons et ça se trouve en France beaucoup. Mais ici les gens, ils trouvent ça bizarre alors. Mais ça ne fait rien – j’en fait quand même, j’ai envie parce que je trouve que c’est très utile pour la ponctuation.

 

Je n’avais pas remarque qu’on ne fait pas ça ici en fait.

Non. J’aime beaucoup ça puis j’ai beaucoup plus en français qu’en anglais parce que souvent les gens disent « non, il faut mettre une virgule au lieu de ça « mais je trouve non, parce que ce n’est pas tout à fait le truc pour la virgule alors.

 

Donc voilà un truc comme ça mais aussi des tournures de phrases. J’importe, si vous voulez, des mots français dans l’anglais mais en même temps en faisant qu’il soit accessible que ça ne soit pas bizarre ou ringard.

 

Donc vous avez dit que en tant qu’enfant vous racontiez déjà dans les histoires. Est-ce qu’est-ce que c’était évident un certain âge que vous souhaitiez devenir écrivaine?

Oui et non, c’est-à-dire moi je j’adorais écrire. Je fabriquais des petits bouquins, des petits bandes dessinées pour mes amis, pour mes parents, et cetera et donc j’adorais ça. Mais je n’étais pas vraiment consciente qu’on pouvait être écrivain. On avait beaucoup de livres à la maison, beaucoup de livres d’images et d’autres trucs mais je n’avais aucune idée comment faire vivre. Ils avaient apparu comment ils étaient produits rien du tout mais je savais donc avec un livre, on avait les pages, on avait une ouverture, on avait ci, ça et le reste; donc je connaissais donc un peu le format tout ça mais je n’étais pas de tout consciente du monde de littéraire, si vous voulez.

 

Enfin, il n’y avait pas d’écrivain dans la famille ils sont tous des raconteurs mais ils ne sont pas écrivains. Ma mère, elle écrivait très bien. Vous savez, elle était très intéressée par les autres pays par les meurs, ses coutumes – plein de trucs comme ça mais elle n’aurait pas écrit de la fiction. Ce n’était pas son truc bien qu’elle lise beaucoup. beaucoup de romans. Donc j’étais consciente de l’écriture de des livres de la lecture mais pas du tout du monde de littéraire parce que je m’y connaissais pas du tout et c’est simplement dans les années donc secondaire qu’une de mes profs m’a dit « Vous savez, vous pouvez envoyer des textes des magazines et tout ça » et c’est comme ça que j’ai commencé. Et puis aussi j’ai il y avait des auteurs donc qu’on étudie à l’école et qui était surtout des j’avais beaucoup la poésie d’ailleurs j’aime toujours, et il y avait des poètes australiens qu’on étudie que j’ai apprécié beaucoup et puis j’avais découvert qu’on pouvait leur écrire via leurs éditeurs et j’avais envoyé des lettres.

 

Et puis il y en a qui m’ont répondu très gentil très généreux pour une très, très jeune écrivaine en herbe. Et voilà alors c’est comme ça que ça a vraiment commencé sans qu’on soit vraiment confiante au début. Mais maintenant vous savez donc moi je vais souvent dans les écoles, je parle aux enfants tout ça les enfants. Les enfants maintenant, ils ont beaucoup plus d’idées que ce que c’est un auteur quoi, que c’est une vraie personne, que ce n’est pas seulement quelqu’un qu’on trouve dans les livres, qui apparaissent par magie. Mais là donc à l’époque on n’avait pas ça tellement. Je ne connaissais pas le monde littéraire australien ni le monde littéraire français. Je connaissais les livres

 

Est-ce qu’est-ce que vous avez à notre profession ou métier à part écrivaine?

Non. Non pas du tout parce que une fois que j’ai réalisé que je pouvais faire ça, pas question, je n’étais pas du tout intéressée à faire d’autre chose. Je suis allée à l’université, j’ai eu un diplôme et maintenant j’ai un doctorat et tout, mais je n’étais pas du tout attiré par le monde de l’Académie je ne voulais pas je ne voulais pas enseigner dans l’université. Je n’aime pas être carrée dans les trucs et puis un moment donné quand j’avais 14 ou 15 ans je me suis dit j’aimerais être actrice mais j’ai fait beaucoup de pièces de théâtre dans début de l’adolescence mais après j’avais beaucoup de trac et après j’ai dit que je n’avais pas de tout envie de faire ça. Et puis je préfère me concentrer sur l’écriture, j’écrivais toujours. C’était un grand plaisir et je n’avais pas du tout de problème avec ça.

 

Ma mère elle pouvait être très critique. C’était quelqu’un de très intelligent, très analytique et même que je suis sa fille. Elle disait  « tu sais Sophie,  c’est de la merde. » Mais quand elle me disait des compliments « Ah oui, ça s’est bien tourné. J’aime bien ça ». Quant à mon père lui il aimait beaucoup les romans romantiques, les grands romans du 19e. Il n’analysait pas des choses. Plus tard qu’il a commencé à lire mes livres et il a apprécié mais quand j’étais enfant il était plutôt. « Ah oui tu écris quelque chose encore ! » Mais, ils n’ont pas été du tout découragent. Ils ne m’ont pas dit « Il faudrait absolument que tu as un autre boulot .»

 

Parce que ce n’est pas évident.

Non, ce n’est pas évident. Il n’y aura pas beaucoup de parents qui seraient comme ça. Ils voulaient qu’’on soit heureux, qu’on soit épanouie et puis donc ils ont accepté ce qu’on a fait.

 

Jusqu’à là vous avez publié beaucoup de livres pour enfants et pour les adolescents, je crois, et c’est un peu dans la fantaisie ?

Oui mais beaucoup d’autres choses aussi, j’ai écrit les mystères, j’ai écrit des histoires de famille, j’ai écrit des romans historiques. J’écris beaucoup de genres dans la littérature pour enfants adolescents parce que j’aime et puis oui, beaucoup de fantaisie aussi parce que j’aime beaucoup. Et enfant, je lisais ça tout le temps. J’adorais les trucs qui étaient dans d’autres mondes avec des possibilités enfin qu’on pouvait voler comme un oiseau, qu’on pouvait comprendre le langage des animaux, ce genre de trucs je les aimais beaucoup et les contes de fées tout ça. Et puis donc oui, j’ai écrit beaucoup, mais dans plusieurs genres surtout pour les enfants et les adolescents, mais j’écris d’autres romans pour adultes avant celui-ci.

 

Celui-ci, c’est le premier sous votre synonyme Sophie Beaumont. Pourquoi avez- vous choisi de faire un synonyme pour ce livre ?

C’est pour deux raisons. Une des raisons donc c’est pour vraiment le distinguer de tous les mes romans pour enfants adolescents pour les libraires et les bibliothèques.

 

L’autre raison c’est parce que j’espère que je vais écrire une donc une un peu une série le livre qui se passe à Paris mais autour de différents trucs et puis que ça donc ça distinguerait donc aussi ce genre de roman que je vais écrire qui est ce qu’ils appellent Adult Contemporary Fiction, parfois ils appellent Womens Fiction mais il y a beaucoup d’hommes [qui lisent mes livres] donc c’est un peu pour me mettre dans une espèce de position de ce genre de livre.

 

Et vous avez dit que bon vous écrivez plutôt en anglais ; vos livres en Australie sont publiés en anglais plutôt que qu’en français bien sûr. Est-ce que vous avez publié les livres en français aussi?

Pas de ce que j’ai écrit moi-même. Enfin, il y a eu une traduction d’un de mes romans, mais je n’écris pas des livres en français parce que donc il me faudrait un éditeur, il faudrait plein de trucs et puis ça serait un peu trop difficile pour moi. Je pourrais écrire le livre mais pour le placer …

 

C’est tout ce qui vient après l’écriture qui est plus difficile. Et vous avez été décoré de l’ordre de l’Australie pour vos services à la littérature. Félicitations. Comment cela s’est-il produit ?

C’était une surprise complète. C’est formidable. Pour avoir ce genre d’honneur il faut être nommés. Donc je n’avais aucune idée. Je n’avais jamais pensé à ça. J’ai beaucoup d’amis de connaissance, du monde littéraire qui ont pensé que j’en méritais un.

 

Et voilà, ça s’est passé comme ça. Alors moi vraiment j’ai tombé de la lune j’avais aucune idée. Je ne m’attendais pas de tout à ça. C’est vraiment c’est quelqu’un de quelque chose de très touchant parce que ça m’a dit non seulement que donc il y a des gens qui pensent que je mérite ça mais que j’ai tellement de d’amis généreux dans le monde littéraire parce que on n’est proposé pour un honneur comme ça si vous avez des ennemis. Alors donc c’est vraiment un compliment très bon très généreux. Je trouve l’Australie c’est un pays très généreux, un pays très ouvert et je pense que donc d’avoir ça a été un plaisir immense et puis d’aller à la cérémonie à Government House à Sydney. C’est le gouverneur de chaque état qui donne ça. et puis donc c’était un cadre magnifique. Une maison splendide et puis avec beaucoup de cérémonie. Mais vous avez avec cette cérémonie australienne qui est en même temps c’est formel, ça respecte les codes, les uniformes et tout ça, les belles choses, mais c’est très sympa en même temps et donc c’est très bien parce qu’on sent à l’aise. On ne se sent pas « ouh là là je suis coincé. j’ai peur de faire un faux pas. » Voilà pas du tout pas du tout. Ils ont été super gentils et puis après on a eu des champagne formidable et le gouverneur nous a parlé.

 

C’était vraiment gentil sympa comme tout mais super beau en même temps et donc je pouvais inviter trois membres de la famille. Mon mari, mon frère et ma fille sont venus. C’était vraiment une journée magnifique.

 

C’était quand ?

C’était en 2019. Avant la COVID heureusement parce que c’était mai 2019 voilà et en même mois, j’ai reçu mon doctorat aussi alors c’était un peu spécial quand même.

 

Oui vous aviez été accordé une résidence de 6 mois à Paris par l’Australia Council . En quoi consiste cette résidence?

C’était 6 mois dans un appartement de La Cité des Arts, donc dans le 4e tout près de la Seine, à deux pas de Notre Dame et cetera. Je suis allée avec mon mari. C’était dans un appartement de 40 m², dans un endroit formidable, puis pour écrire, merci pour faire des recherches pour donc vraiment m’immerger dans Paris, dans ces voisinages

 

Ça a été extraordinaire. Je suis allée à Paris beaucoup de fois parce que ma sœur y habite et on y va à chaque fois qu’on va en France mais là ça a été 6 mois donc à vraiment connaître Paris, on marchait partout, on prenait le métro des fois, le bus voilà. On est allé un peu partout dans tout Paris, dans tous les marchés, dans tous les petits coins partout et puis j’ai réalisé donc à ce moment ce que c’était Paris vraiment été comment on pouvait donc évoquer cette ville extraordinaire. Alors ça c’est vraiment rester en moi, il y a plusieurs livres qui sont sortis de ça mais pas tout ce qui était donc situé à Paris.

 

Mais pour The Paris Cooking School ça a été vraiment une expérience extraordinaire.

 

Oui, j’allais demander si ce livre a été informé par cette expérience.

Ah ouais absolument, absolument.

 

Alors maintenant pour parler un petit peu du roman, est-ce que vous pouvez nous parler un petit peu du processus créatif derrière The Paris Cooking School.

Oui, je peux parler de cela. Comme je l’ai dit, mes expériences à Paris ont eu un impact important sur moi. J’ai vraiment eu beaucoup d’impressions. J’avais l’habitude d’écrire des journaux, toutes sortes de notes, et j’en ai encore ici, j’ai gardé des photos, des choses découpées dans les journaux, beaucoup de choses comme ça, disons des scrapbooks. J’adore les scrapbooks.

 

J’avais donc tout cela ici. J’avais déjà écrit deux ou trois livres pour enfants basés sur cette expérience à Paris. Mais j’ai toujours pensé qu’un jour, j’écrirais peut-être quelque chose de contemporain pour les adultes, mais j’ai commencé à écrire un autre roman. Mon agent, Margaret Connolly, l’a présenté à une éditrice, Alex Craig, de Ultimo Press, qui a beaucoup aimé ma façon d’écrire, mais n’a pas trouvé que le concept du roman était tout à fait à la hauteur. Puis nous avons discuté et discuté encore – et au début, je pensais le situer autour d’une école d’écriture. Mais l’idée d’une école de cuisine a émergé de ces discussions et c’était tellement mieux !

 

C’est de là qu’est partie l’idée, mais les personnages eux-mêmes me sont venus tout de suite. Ces personnages ont tout de suite pris vie, c’était vraiment extraordinaire. À partir de là, j’ai écrit une petite chose, une petite ébauche disant qu’untel fait ceci et cela. C’est l’histoire, mais ensuite j’ai pu les emmener et me promener dans Paris avec eux. Cela m’a vraiment ouvert les yeux.

 

Le roman s’est pratiquement écrit tout seul. C’était vraiment une expérience merveilleuse, quelque chose qui sortait de l’ordinaire, et puis c’était comme si c’était le roman que j’avais toujours dû écrire qui sortait à ce moment-là, et puis avec ces personnages qui étaient si vivants. J’ai eu de petites conférences avec mon agent et mon éditeur qui, eux aussi, pensaient que ces personnages étaient si vivants ! Je pensais à ces personnages tout le temps. Mon pauvre mari, nous étions à table et je lui disais quelque chose [à propos des personnages] sans préface – et il disait « Attends, attends, nous parlons de ton livre, n’est-ce pas ?». Je le fais souvent, mais il me connaît bien. Je dois me rappeler de dire parfois : «Ecoutes, je parle d’un personnage, pas d’une personne que j’ai rencontrée.»

 

Tout s’est très bien passé. J’ai même terminé le premier jet bien avant la date limite et grâce à cela, nous avons pu sortir le livre bien plus tôt que prévu et à temps pour Noël cette année, ce qui est génial parce qu’il est absolument parfait pour Noël. Mon éditrice Alex Craig est fantastique, tout comme l’ensemble de l’équipe d’Ultimo Press. Ils sont tellement attentifs, ils sont très méticuleux et ils ont aussi beaucoup d’imagination. Lorsqu’il s’est agi de créer la couverture et toutes sortes d’autres choses, ils ont fait des choses incroyables. Ce fut un réel plaisir de travailler avec eux.

 

Je pense que tout le monde pose cette question aux auteurs écrivaines. Mais est-ce que des personnages du livre vous ressemblent?

Il y a des aspects des personnages qui me ressemblent. C’est certain. Par exemple, Gaby Picabea, l’artiste, est basque du côté de son père et moi aussi, ma mère est originaire du Pays basque. Sa mère était basque et espagnole, mais elle est née en France. Le père de ma mère était portugais, donc c’est très ibérique, mais nous connaissons très bien le Pays basque, nous avons beaucoup de famille là-bas, y compris trois de mes sœurs. C’est donc quelque chose que je connais bien et je voulais le mentionner.

 

Et puis il y a d’autres petites choses l’artiste aussi elle a certaines façons de travailler qui sont un peu comme les miennes mais aussi d’une de mes sœurs qui est aussi au pays Basque qui est artiste et puis qui travaille beaucoup dans le conceptuel art. Alors je connais un peu les façons de d’agir, de créer, de ce genre d’art.

 

Et puis il y a aussi plein de petites choses que par exemple des plats, des desserts, des trucs que moi je fais. Mes enfants, ils sont en train de lire le livre et mon fils m’a texté l’autre jour en disant « Maman, je l’ai lu je l’adore et il est formidable et c’est incroyable parce que je vois tellement de toi dedans et aussi de ce qu’on a vécu nous aussi. » Mon mari et moi, on est très porté sur la bonne cuisine. On a un potager, on fait plein de trucs à base d’ingrédients très bons très simples. Les enfants ils ont grandi avec ça donc et puis ils continuent ça avec leurs propres familles. Alors pour la cuisine et tout ça, c’est vraiment tout à fait, ce que j’ai vécu en famille enfant et puis plus tard. Mais il y a des petits éclats de choses dans qui sont à moi. Mais autrement j’ai voulu aussi vraiment créer des gens qui soient différents de moi.

 

Vous avez vous avez dit au début que jusqu’à l’âge de 4 ans vous avez été en France ou vous vous viviez avec votre grand-mère donc c’est un peu comme Max, on pourrait dire ?

Donc, oui, c’est vrai, donc cette histoire avec Max, d’être un peu distant, vous savez, du reste de la famille, mais beaucoup plus proche de sa grand-mère ; comme Max, c’est un peu mon expérience, bien que je sois en fait proche du reste de ma famille, contrairement à lui.

 

Ma grand-mère, elle était beaucoup plus douce. Physiquement elle était très chic, elle était très jolie et c’était une blonde d’ailleurs alors que moi je suis très brune. Elle était vraiment super élégante mais en même temps, elle aimait beaucoup les enfants et puis elle savait donc être avec les enfants.

 

Dans le livre que je suis en train d’écrire donc qui est le second Sophie Beaumont pour moi, il y a une autre grand-mère. Elle est beaucoup plus proche que de donc du caractère ma grand-mère parce que je l’adorais ma grand-mère. Elle était presque une mère pour moi parce que d’un très jeune âge donc c’est elle que je connaissais, pas ma mère.

 

Est-ce que vous avez vous avez déjà participé à une école de cuisine?

Non ! Jamais ! Et c’est pour ça j’ai dû donc imaginer ce que moi si j’allais à une école de cuisine ce que j’aimerais faire. Ce n’est pas simplement donc être dans la cuisine tout le temps à faire des mesurer les quantités pour des recettes. Pour être vraiment donc plongé dans un monde dans une culture, dans des histoires alors j’ai dû imaginer comment comme ça pourrait se dérouler et ça a été vraiment après très agréable et donc j’ai dit ça pourrait marcher ça ! » Moi je n’ai pas envie de le faire pas du tout mais je me suis dit ça serait pas mal.

 

Au début de notre conversation, vous pensez faire l’histoire une histoire autour de d’une école de d’écriture. Et là en fait donc je me maintenant que je sais ça je comprends un petit peu mieux le fait que dans ses cours de de l’école de cuisine, les étudiants doivent inventer les histoires autour des plats.

Oui. Voilà absolument, c’est absolument vrai. Ça mélange un peu les deux choses parce que souvent donc la cuisine c’est la table. C’est vraiment le site d’histoire, c’est le site de trucs à raconter, des impressions, de plein de choses. C’est comme l’écriture, on veut communiquer les histoires. On veut communiquer des impressions comme une expérience et puis donc là, oui, j’ai pu communier les deux.

 

Et l’histoire comporte trois récits, on va dire, parce que le livre raconte les histoires des trois personnages principaux. Est-ce que vous les avez écrits dans l’ordre que nous les lisons? Est-ce que vous avez écrit séparant les chapitres de l’histoire de chaque personnage?

Non j’ai écrit ça donc d’une façon chronologique. Alors je savais que je voulais écrire ça un chapitre du point de vue de Gaby et puis un chapitre du point de vue de Sylvie, un chapitre du point de vue de Kate.

 

Et puis, au début, donc le premier chapitre vous êtes introduit au 3 personnages qui sont dans le même chapitre mais après donc elles ont chacune un chapitre jusqu’à la fin où ça revient ensemble. J’écris toujours chronologiquement. Je sais qu’il y a des écrivains qui écrivent un chapitre ici, un chapitre là et après ils réunissent tout. Mais moi, je ne peux pas.

 

Je ne peux pas parce que mon expérience c’est presque comme si je regardais un film et il faut que ça se déroule donc chronologiquement. Je n’arrive pas à faire simplement un éclat ici, un éclat la et puis les réunir pour faire une image. Il me faut suivre l’histoire et donc je disais d’accord aujourd’hui je vais écrire chapitre du point de vue de Gaby ou de Kate et voilà il va, il va se passer là.

 

Souvent ce que je fais, Je vais faire une petite promenade 5 minutes ou un truc comme ça. C’est juste pour démarrer le premier paragraphe du chapitre que je vais écrire ce jour-là et puis voilà alors Gaby elle fait ceci, ou Kate elle fait ça. Je me parle même tout. Heureusement qu’il n’y a pas beaucoup de monde qui passe parce que sinon ils penseraient que j’ai perdu l’esprit.

 

Ou sinon, c’est l’auteur du coin !

Oui, voilà. Ils sont bizarres ces auteurs !

 

Et là aussi je suis en train de faire la même chose. Je trouve que c’est un format qui me va très très bien et que je trouve très intéressant parce que comme ça je peux j’écris le chapitre d’un point de vue disons de Gaby et après je dis voilà, je vais passer à Kate maintenant parce que je veux voir les choses d’une façon différente. C’est rafraîchissant pour l’écriture au lieu d’être toujours collé dans la même tête. On peut faire un peu ici un peu là, mais en même temps on a ces personnages qui collent vraiment et qu’on peut passer du temps avec.

 

J’ai bien apprécié comment Gaby, sa mère, et Sylvie, elles vivent et ont vécu un peu la même chose mais d’autre cote. Donc on a Gaby qui est maltraitée par la grand-mère de Max. Et ça lui fait penser à son tour à comment sa mère a été traité par les parents de son père. Et puis on a Sylvie qui au lieu de d’être fâché et de pas accueillir la fiancée de son fils en Australie, elle décide de faire le contraire. Est-ce que vous aviez toujours eu l’intention d’avoir ce lien?

Non c’est-à-dire j’ai pensé que ça – c’est parce que ça c’est des trucs de famille qui sont qui peuvent être très difficiles et puis qu’on a eu beaucoup ma famille il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de drames, de l’histoire, de machin truc. Et puis j’ai observé beaucoup de ce genre de choses et puis donc ça rentre dans les livres sans même que j’ai eu conscience.

 

Quand j’ai pensé donc par exemple a Gaby et qu’elle est maltraitée par la grand-mère de Max et puis après elle pense à sa mère et sa grand-mère qui n’a été pas très gentille avec elle, donc ça s’est venu à l’esprit quand j’écrivais donc j’écrivais Gaby dans le train et cetera et puis elle réfléchissait à ça c’est bien sûr c’est quand on penserait à ça parce que moi on a vu dans la famille aussi ça peut se reproduire dans les familles.

 

Mais quant à Sylvie, elle sait qu’elle ne veut pas faire ça. Il y a plusieurs choses donc aussi dans la famille, dans la vie où on se dit voilà on ne va pas reproduire cette chose. Là on va consciemment faire quelque chose de différent ou alors on est inconscient de ce qu’on a fait et puis on le reproduit sans même le savoir.

 

Maintenant pour parler de l’écriture en générale, comment est-ce que les personnages de vos romans prennent-ils vie? Est-ce que vous avez les méthodes spécifiques pour les développer?

C’est-à-dire je fais beaucoup de notes d’abord. J’ai un petit cahier où j’écris plein de trucs. Personne ne pourrait comprendre ce que je raconte parce que c’est un peu partout. Par exemple. Je voulais écrire Gaby, je dis voilà, elle est comme si comme ça, elle a elle a les cheveux noirs, elle marche d’une certaine façon. Elle sait ce qu’elle aime faire, c’est son background. Voilà je fais des petites notes mais puis après donc ces notes c’est un peu comme vous savez comme ce que rencontre quelqu’un pour la première fois, on voit donc les aspects physiques, comment ils sont, comment ils parlent, leurs voix, leur façon de marcher, des petits tics peut-être qu’on remarque. Mais après une fois qu’on connait mieux, les gens connaissent un peu leur histoire de famille et puis on connait un peu donc ce qu’ils ont en cœur aussi quand on les connaît pour plus profondément qu’on devient vraiment ami.

 

Alors ce qu’il faut pour des personnages bien vivants, il faut qu’il devienne bien amis avec vous. Alors, ça se construit avec donc comment faire avec les notes avec ses petites promenades dont je vous dis quand je parle et marche un peu. Et puis je fais des petits dialogues et tout de ces personnages qui parlent. Je regarde un peu le paysage lecteur comme ça. Et puis des fois ils font des commentaires dessus. Et puis après, donc on se commence à écrire, ça se développe à travers l’écriture elle-même.

 

J’écris en général un chapitre par jour. Et puis après le lendemain, je revisite ce chapitre et puis je relis et puis je vois s’il y a des trucs qui clochent et que je dois changer. Et puis après je continue, Mais des fois il m’arrive de penser juste avant de m’endormir ou en se réveillant « Il faut que je change ça « parce qu’elle ne dirait jamais ça, ou elle ne ferait pas ça, ou ce moment-là ne marcherait pas à ce moment-là. Donc les personnages commencent par ce petit outline au début et puis ça petit à petit, c’est comme si vous avez un dessin qui devient une peinture.

 

On voit plein d’aspects du personnage encore. Il y a encore beaucoup d’aspects que je n’ai même pas mis dans le livre mais que mon aider à m’informer ce personnage des petits trucs qui sont qui m’ont aidé vraiment à construire quelqu’un de solide à qui on peut croire.

 

Vous avez dit qu’on devient amis avec les personnages pour les bien connaître. Comment est-ce qu’on écrit donc un personnage méchant ?

Ah oui ça c’est difficile parce que là on n’a pas envie de devenir l’ami.  Mais il faut les connaître quand même. Il faut aussi voir les côtés qui ne sont peut-être pas exactement sympa mais qui sont un peu compréhensibles. Alors là par exemple il y en a certains qu’on aime pas du tout dans le livre par exemple Claude mais c’est un faible, c’est un lâche c’était un arrogant, beaucoup de choses qu’on n’aimerait pas dans sa vie et en même temps il faut comprendre pourquoi Sylvie est attirée par lui.

 

Donc il faut avoir certaines choses qui pourrait être compréhensible. Il y a certains personnages que je ne pourrais jamais écrire. Des gens vraiment pervers, des gens vraiment cruels, des meurtriers, ce genre là je ne pourrais jamais, je ne pouvais pas parce que ça me ferait peur et puis ça me dégouterait. Je ne pourrai pas.

 

Alors même quand j’écris des méchants ou des minables, il faut trouver quelque chose d’un peu de compréhensible. Pourquoi un personnage qui est sympa se relie à cette personne par exemple.

 

Et comment percevez-vous l’évolution de votre style d’écriture au fil des ans.        

On devient de plus en plus adepte, on devient de plus en plus souple. On a de plus en plus de confiance en ce qu’on fait. Moi, j’ai toujours eu beaucoup de joie pour l’écriture. Beaucoup. Jamais je ne dirai « C’est une torture pour moi » parce que ce ne l’est pas.

 

Ce n’est pas que je ne travaille pas dur. Et puis ce n’est pas que des fois j’ai souffert de certains trucs des certains trucs des personnages surtout parce que je suis très li9ees a certains personnages et puis ça me fait mal au cœur de voir qu’ils souffrent. Et puis des fois, c’est un peu frustrant parce que vous voulez mettre exactement la phrase qu’il faut et puis elle vous échappe.

 

Mais j’ai eu beaucoup, beaucoup de joie dès le début et je n’ai pas honte d’aucun de mes livres. Je suis très heureuse de toutes mes livres. C’est-à-dire, je sais que maintenant j’écris mieux que j’écrivais donc à l’époque de mon premier livre. Mais en même temps je sais que c’est moi. C’est la même voix et donc je pense que cette joie c’est devenu encore plus marquant un peu plus que même au début, parce qu’au début j’étais un peu anxieuse comment les gens ils vont recevoir et cetera.

 

J’adorais écrire toute façon alors j’aurais écrit même si personne ne m’avait édité. Bien sûr c’est bien mieux d’être édité. Mais la joie, elle évolue beaucoup. Maintenant, je trouve avec ce livre, je trouve que c’est un livre que j’ai toujours eu en moi mais qui n’est jamais sorti avant. Et un livre qui vraiment, je l’ai très au cœur parce qu’il me semble que dans ce livre, j’ai réussi à réunir beaucoup de choses de mon enfance, de ma vie maintenant, de France, de l’Australie, de Paris, d’autres parts ; d’une façon de vivre …beaucoup de choses.

 

C’est très personnel, mais en même temps, c’est très ouvert parce que je sais que les lecteurs ont déjà réagi énormément bien sûr, c’est vraiment. C’est vraiment un énorme plaisir ça aussi. Je sais qu’il apporte de la joie aux gens, du plaisir et ça c’est vraiment formidable. Je pense que je n’aurais pas pu écrire ce livre avant maintenant

 

Il fallait du temps

Oui c’est intéressant parce que c’est un livre que je ne savais pas que j’avais besoin d’écrire. Parce que j’ai parlé à mon agent, et mon éditeur et puis voilà et puis tout d’un coup c’est venu comme un coup de foudre.

 

Et vous avez dit que vous allez faire d’autres romans basés sur Paris. Donc ce sera d’autres personnages.

Oui, d’autres personnages maintenant parce que ça ne va pas être une suite non, c’est ce qui s’appelle un Companion Volume alors je suis en train d’écrire en ce moment que l’éditeur a pris déjà et que donc ça un peu autour du Paris des jardins. Alors, les jardins publics , les jardins privés, les jardins secrets mais autour du plaisir que les plantes, les fleurs, tout ça, ça porte toujours aussi.

 

Alors j’avais trouvé une très jolie citation de Claudel sur les fleurs et ça parle un peu de ça aussi et donc c’est une chose donc aussi ça parle de joie, de plaisir, de consolation parce qu’il y a beaucoup de choses qui se passent entre filles qui sont très difficile mais qui donc qui va finir bien aussi comme dans The Paris Cooking School mais comme dans The Paris Cooking School il y a des situations très difficile donc qui changent à cause de ce mois qu’elles passent à Paris.

 

Et dans ce livre aussi il y a des choses mais donc ils vont être résolu aussi. C’est à travers donc le plaisir que les gens ont comme la cuisine. C’est un plaisir non seulement français mais universel. Il a y a beaucoup de gens qui adorent le jardinage et puis qui il y a beaucoup d’écrivains qui ont écrit sur ça. Il y a une littérature du jardin qui est très ancienne et donc voilà c’est. C’est un grand plaisir aussi ce livre et puis il m’obsède aussi comme The Paris Cooking School.

 

Sophie Beaumont Sophie Masson Jake of SpadesJuste pour finir, vous avez dit tout à l’heure qu’il y a plusieurs livres qui sont sortis de votre résidence à Paris. Quels sont les autres pour les gens qui souhaitent les lire ?

Alors, il y a un pour adolescents qui s’appelle Jake of Spades. C’est un roman qui se passe en 1910 à Paris et au temps des anarchistes, des grandes inondations de Paris et juste après. C’est un roman un peu d’espionnage, de mystère, et cetera

 

Il y a un autre qui s’appelle My Father’s War. Vous savez dans The Paris Cooking School, il y a un petit épisode où Noah et Kate vont à Amiens dans la Somme. Le livre My Father’s War se passe à Amiens dans la Somme pendant la Première Guerre mondiale. Et donc, quand on était à Paris, on doit faire un petit voyage à Amiens. On y’est passé 2 jours et puis on est allé aussi à l’hortillonnage où ils sont allés.

 

Et puis aussi un bouquin très australien mais qui s’appelle Ned Kelly’s Secret. Le garçon rencontre Ned Kelly en adolescent.  Le personnage principal lui il habite à Paris. Il aide Jules Verne à faire des recherches. ça commence à Paris et puis il va en Australie, parce qu’il fait des recherches pour Jules Verne qui n’a jamais voyagé d’ailleurs.

 

Sophie Beaumont Isabelle MerlinEt puis il y a un livre qui s’appelle Pop Princess que j’ai écrit sous le nom de plume de Isabelle Merlin aussi. Et Pop Princess ça se passe à Paris aussi. C’est un romantic-thriller pour adolescents et voilà qui se passe dans la musique et d’ailleurs il y a un personnage qui s’appelle Max, j’aime beaucoup ce nom. Mais il n’a rien à voir avec le Max de Paris Cooking School.

 

Tous ces livres sont tous très différents. 

Nous remercions Sophie Beaumont pour cette interview. Vous pouvez acheter son livre « The Paris Cooking School » à Booktopia et d’autres librairies. Vous trouverez plus d’infos sur ce livre par le site de l’editeur Ultimo Press

 

Si vous souhaitez lire nos autres interviews avec écrivain(e)s et découvrir des librairies en Australie qui vendent des romans en français,  lisez les suivants:

L’ecrivaine australienne Pip Drysdale nous parle de The Paris Affair

Natasha Lester parle de ses recherches dans les archives françaises et de son dernier livre « The Disappearance of Astrid Bricard »

My Sweet Guillotine: un mémoire captivant sur une ville qui a failli tuer son auteur

Ma Petite Librairie: acheter des livres en français en Australie

BabelBooks, une boutique en ligne en Australie qui vend des livres de deuxième main en français et en anglais

 

Abonnez-vous

Insérez votre adresse email pour recevoir des notifications lorsque des nouvelles articles sont publiées au sujet de toutes les choses françaises et francophones en Australie

Related Posts

Matilda Marseillaise

En savoir plus sur Matilda Marseillaise

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading