moonGARDEN par Lucion illuminera Illuminate Adelaide 2025 avec une œuvre entre ombre, lumière et écologie

moonGARDEN
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moonGARDEN, l’installation immersive et lumineuse de la compagnie montréalaise Lucion, sera présentée pour la première fois en Australie dans le cadre du festival Illuminate Adelaide 2025. Fondée il y a plus de deux décennies par Bernard Duguay, Lucion explore depuis ses débuts les infinies possibilités de la lumière et de l’ombre pour créer des univers poétiques et participatifs. Inspirée par la théorie des ensembles, le théâtre d’ombres et la fragilité du monde sous-marin, moonGARDEN transforme de simples sphères gonflables en un écosystème vivant, vibrant de lumière, d’ombres et de récits silencieux. À la croisée de l’art, de la science et de l’imaginaire, cette œuvre invite petits et grands à redécouvrir la magie du bricolage poétique et le pouvoir de l’imagination… avec presque rien.

moonGARDEN

Vous êtes le fondateur de Lucion, ce que vous avez créé en 2000. Pourquoi avez-vous fondé la compagnie à l’époque et comment les choses ont-elles changé à travers ces 25 ans ?

C’est une belle grosse question. J’étais réalisateur pour des agences de publicité et de production et je travaillais jusqu’à 3 h du matin. Je me suis dit tant qu’à travailler si tard, je vais le faire à mon compte. Et puis finalement, ça n’a pas changé beaucoup !

 

J’avais une espèce de souhait de liberté créative ce que j’ai pu aller chercher, je dirais. Mais il y a d’autres impératifs qui s’installent. Tu sais, on finit par courir. Il faut toujours être bien équipé, avoir des assurances, avoir des lignes téléphoniques. Alors tu sais, on devient un gestionnaire malgré nous. Et bien c’est ça, mais je suis bien content, ça fait quand même 25 ans qu’on est en affaires. ça s’est très bien passé en fait. On a eu des beaux, beaux projets.

 

Oui, j’ai vu, et je vois ça. Et votre création moonGARDEN vient au festival Illuminate Adelaide le mois prochain. Il est dit que ces sphères lumineuses sont inspirées par la théorie des ensembles, une branche des mathématiques qui permet d’illustrer des notions d’ensemble et d’appartenance. Avez-vous un parcours dans les mathématiques ou comment est-ce que l’idée de travailler quelque chose basé sur inspiré sur cette théorie est venue?

En fait j’avais appris ça à l’école quand même assez jeune. Et c’était beau de voir comment les cercles pouvaient se combiner et créer des additions de couleurs, des soustractions de couleurs. Alors le cercle donnait une façon de comprendre l’univers différemment que d’une façon linéaire. Et puis pour moi, ça a été une inspiration parce qu’ensuite, en combinant des cercles, on se rendait compte que chaque cercle pouvait maintenir son identité, mais aussi devenir plus grand, faire partie d’un plus grand groupe.

 

Alors pour moi, c’était bien à propos ça dans notre monde aujourd’hui, que sans perdre notre identité, on est plus forts en groupe. Ça symbolise la communauté, ça symbolise nos pays, nos façons de vivre ensemble en fait. C’est un bel objet le cercle. Je trouve qu’il y a beaucoup d’artistes qui l’utilisent pour se diriger un peu. Il y a quelque chose de magique dans le cercle, parce que c’est toujours la même formule qui nous dit tu sais comment loin qu’on est du centre? Alors ça me ramène au centre, beaucoup.

 

Et puis j’ai été inspiré aussi par le théâtre d’ombres. J’avais vu une exposition par Yann Boltanski. Lui, il joue beaucoup avec les ombres, alors je suis parti avec ça. Puis je pense que je suis allé plus loin en fait. J’ai dit « Qu’est-ce qu’on peut faire avec ça?» parce que j’adore l’idée de conter une histoire avec juste un objet et une lampe. Alors je trouvais que la technique low tech était plus inspirante que les techniques high tech. Donc c’est un peu la volonté de moonGARDEN de rester vraiment avec des choses que tout le monde peut faire.

 

C’est un peu à l’ancienne.

Exact. C’est un peu le pari qu’on prend: si on peut inspirer des gens à retourner chez eux, à faire quelque chose avec les choses dans la cuisine. Une petite lampe, un petit train électrique? Bricoler quelque chose. Alors c’est l’art naît de beaucoup de choses en fait.

 

C’est un peu ce qu’on essaie de faire souvent chez nous dans différentes approches de se garder loin des choses très éblouissantes qui créent une distance, une espèce de vertige-là, dans chez le public-là, Et en se faisant, on rencontre beaucoup d’artistes qui pensent de la même façon.

 

Est-ce qu’il y a un message que vous souhaitez transmettre avec moonGARDEN? Comme c’est sur l’appartenance ou le fait qu’on est plus fort ensemble ou il n’y a pas de message du tout? 

C’est sûr que oui. En fait, plus ça va dans les messages qu’on fait sur moonGARDEN, c’est de créer un environnement. C’est un écosystème. Alors ce qu’on va voir à Adélaïde, c’est ça, c’est un écosystème sous-marin qui crée des ombres magnifiques, mais aussi qui est très fragile. Alors on va voir une baleine, c’est un peu son cri à l’aide. Comment porter attention à tous les problèmes que les dangers que les changements climatiques proposent? Comment être un peu plus alerte. Il faut vraiment avoir une conscience un petit peu plus aiguë maintenant par rapport à tout ça, tu sais.

moonGARDEn in New York
moonGARDEN à New York

Justement, j’allais demander si le festival avait choisi une histoire ou une thématique. Donc est ce qu’eux, ils ont demandé quelque chose sur le changement climatique ou sur les animaux?

Il y avait un vœu de parler en fait de corail, comment le corail est fragile alors parce qu’on venait de faire une exposition à New York qui était sur justement la vie sous l’eau. « Qu’est-ce que la vie sous l’eau pourrait être maintenant, avec tout ce qu’on y trouve ?» Alors c’était l’histoire d’une petite colonie qui s’était fabriqué un petit village avec des restants d’engrenages de toutes sortes. Beaucoup de déchets en fait. Alors les déchets étaient devenus utiles pour cette colonie. Et puis c’était une vision un peu caricaturale de qu’est qu’est-ce que ça serait maintenant vivre sous l’eau.

 

Alors, on a proposé ça, le récif de corail est quand même plus intéressant que ça. Ça aussi, on essaie de le protéger. Donc on a fait quelque chose de très lumineux par rapport au récif de corail et puis les dangers qui le guettent.

 

Et donc, vous avez donc l’ombre et la lumière qui donne vie? Est-ce qu’il y a dans moonGARDEN une métaphore plus profonde dans sa lumière et l’obscurité dans l’expérience humaine par exemple?

[RIRE] Oui. Mais en fait, ce qu’on essaie c’est de créer de la beauté avec pas grande chose. Alors c’est d’utiliser des choses qu’on a à portée de main pour faire un monde qui est très beau et qui finalement nous tire vers le haut plutôt que nous amène vers l’anxiété. Puis là, vous allez voir, il y a une espèce de petite locomotive qui elle porte une lumière qui va créer toute une séquence d’ombre en fait, qui est générée par toutes les algues qui vivent dans le fond de l’eau. Et fait, c’est vraiment un petit peu un retour nostalgique sur la question «qu’est-ce qu’on peut faire avec notre imagination?» Et puis ce n’est pas grande chose. En fait s’il y a un message qu’on veut laisser, c’est plutôt ça.

 

Et moonGARDEN a été créé en 2012 pour un événement à Montréal. Et depuis, ça a fait le tour du monde. Et maintenant ça va venir en Australie. Comment est-ce que les réactions du public changent selon le pays ou par exemple les religions ou les choses comme ça?

C’est bien intéressant en fait, parce que, à force de voyager avec l’œuvre, on rencontre le public et aussi toutes les équipes qui assemblent. Puis là, c’est vraiment très révélateur de voir comment toutes les équipes travaillent pour monter tout ça. On voit vraiment les différences culturelles.

 

Alors le public oui, il participe. Mais alors on finit par voir un petit peu de l’envers de la médaille, pas juste le public qui l’observe, mais si le public-là, travaillait, qu’est ce qu’il ferait alors? Par exemple, lorsqu’on est on est allé à Moscou il y a très très longtemps, et puis les gens travaillaient là sans cesse. Il y avait aucune pause. Comment ils font pour survivre? On ne comprenait pas comment il pouvait travailler tant que ça. Il y a d’autres pays où il faut tout faire à partir de rien, amener l’électricité. Il y a des pays qui sont hyper organisés, mais l’union est très très forte, alors les règles de travail sont immenses, tu sais tout, chacun a sa particularité et c’est très appréciable.

moonGARDEN in Moscow
moonGARDEN à Moscou

Ça donne une bonne idée de qu’est-ce que le public fait. J’ai bien hâte de voir comment – jusqu’à date les gens sur [Illuiminate Adelaide] sont absolument bien. L’organisation est formidable parce que souvent, si on va sur des sites privés, c’est moins, c’est moins accueillant. Alors qu’un festival qui accueille plusieurs artistes, l’intérêt est là. L’intérêt de d’où ils viennent ces gens-là? Qu’est -ce qu’ils ont à dire?

 

Comme vos questions que vous posez, ils sont fun parce que tu sais, ce n’est pas juste bon, comment ça coûte et combien de courant que ça prend? Tu sais, il y a tout un message qu’on essaie de communiquer. En fait, moi j’ai bien hâte d’aller là-bas parce qu’il y a des boîtes qui font du gonflable, mais c’est vraiment l’Australie sont passés maîtres dans cet art-là. J’ai vraiment hâte de rencontrer les gens qui font ça.

 

Et j’ai lu que l’installation est très populaire auprès des enfants. Est-ce que vous concevez l’œuvre de manière pour parler à tous les toutes les générations? Ou est-ce que vous avez les enfants en tête.

C’est ça. Et bien, c’est comme l’enfant en premier parce que si ensuite on voulait éventuellement faire quelque chose pour adultes, parce que c’est ça serait vraiment intéressant musicalement, les thématiques plus dark si on veut les choses, les problèmes qu’on fait face à tous les jours. Mais on ne va pas là, on va vraiment l’émerveillement. On essaie d’aller là tout de suite pour que l’enfant puisse allumer. Puis bien, ce qui se passe, c’est qu’évidemment, les adultes sortent de là avec les étoiles dans les yeux aussi. Mais un jour, ça serait le fun à faire la moonGARDEN beaucoup plus peut-être audacieux.

 

Est-ce que vous fabriquez vous même les tout ce qui est le moonGARDEN?

En fait, on a un fournisseur qui fait les sphères. C’est un vinyle très très robuste. C’est soudé, mais tout le reste, on le fait. Tous les découpes, on les fait souvent le coupé et découpé au laser – des fois c’est en bois, des fois c’est en acrylique… En plus on essaie d’utiliser des biomatériaux pour qu’on puisse recycler pour ne pas toujours jeter après ce qu’on ce qu’on vient de faire. Et puis c’est ça. Il y a beaucoup de ces matériaux-là. Mais maintenant, même des bioplastiques, on imprime en 3D certains bioplastiques pour arrêter de consommer ce qui se retrouve dans les grandes surfaces-là.

 

Est-ce que ça peut venir par avion? Ou c’est plutôt par bateau ?

Et bien là c’est venu par bateau. Apparemment c’est déjà arrivé là-bas, ça a quand même pris deux mois. Et puis il y a certaines choses qu’on ne fait pas. Il y a certaines sphères qui sont en Suisse et puis. Mais la majorité des sphères sont faites à Montréal. Mais on les a voyagé un peu partout. On est allé en Chine autre fois. Le seul continent maintenant, c’est l’Afrique, on n’est pas allé, mais on aimerait bien là, tu sais. Le Moyen-Orient …

 

Mais l’idée, peut-être ce qui nous anime, c’est de trouver des peut-être des partenaires, des gens avec qui on pourrait développer des choses et rester en Australie pour continuer. Parce que tu sais ce qu’on fait, ce n’est pas vraiment une approche manufacturière. Ça c’est vraiment plus ça tient de la création. Si on peut trouver des musiciens sur place, des illustrateurs, des poètes. L’idée, c’est de participer, d’inventer quelque chose avec les artistes locaux qu’on aime bien.

 

Mais justement, vous parlez de musique. Est-ce que la musique avec moonGARDEN à Illuminate Adelaide est en live ou elle est pre-enregistrée?

Non, c’est pré-enregistré. On a déjà eu d’un band live près à l’extérieur. Ça devient un décor de scène super intéressant. Alors si on veut avoir des numéros du théâtre devant cet ensemble-là, ça serait vraiment le fun. Et puis ça pourrait être interactif, où les gens selon leurs déplacements, vont allumer, éteindre. C’est un canevas avec lequel on peut faire toutes sortes de choses. Jusqu’à date, on fait du merveilleux et puis ça marche mais on pourrait tout faire.

 

Parce que vous pouvez projeter des images sur les sphères de moonGADRDEN aussi.

Oui, absolument. On a fait beaucoup de vidéos là-dedans. On a fait des histoires. On a fait une grosse histoire par rapport à la fin de la Première Guerre mondiale. Et puis c’était l’histoire d’un deuil. C’est une femme qui apprenait qu’elle perdait son mari, qui était soldat à la guerre et comment elle vivait son deuil. Et puis l’histoire était exposée dans plusieurs sphères comme ça. Et puis c’est envoûtant, parce que les soldats qui sont partis à la guerre chantaient avec elle dans les sphères. C’était vraiment un staging intéressant.

 

Et chez Lucion, il y a combien de personnes?

Et bien, on est une petite équipe, on est huit généralement. Puis là, ben il y a des pigistes qui se rassemblent à ça. Mais on aime ça être une toute petite équipe. Et puis comme ça, on peut réinventer assez facilement. C’est sûr qu’il y a des projets qui deviennent immenses, là. Des fois, on peut aller jusqu’à 30, mais généralement, on aime ça comme ça.

 

Et pour moonGARDEN à Illuminate Adelaide, vous venez en Australie avec des membres de votre équipe?

J’amène ma femme, puis un technicien avec qui j’ai fait pas mal le tour du monde. Il fait qu’on a tout vu, ça fait qu’on est prêts à tout. Vraiment, on se sent bien encadrés là, avec Adélaïde, mais on est allés dans des pays où wow! On est arrivés là et puis il n’y avait pas d’électricité là. Wow.

 

C’est une grosse installation, il y a beaucoup de sphères. Il y a une partie interactive où on peut faire du light painting avec des lampes qui sont là, et puis on peut s’ajouter au light painting si on s’éclaire. Alors ça c’est tout nouveau. C’est une version améliorée qu’on amène là. On a bien hâte de l’essayer. Je pense que ça va être assez populaire d’habitude.

 

On est allé en Lettonie avec ça, puis en Lettonie, c’était devenu une espèce de photo officielle de famille, alors tout le monde arrivait. Et puis le chien, la grand-mère prenait des photos. Et puis c’était comme l’album de photos de famille. Alors que là, c’est rendu beaucoup plus funky les couleurs. Et puis c’est un peu Pink Floyd, là.

Photo: Nikos Karanikolas
moonGARDEN à Athènes Photo: Nikos Karanikolas

Et donc souvent, moonGARDEN s’est installé dans les parcs naturels ou urbains. Comment percevez-vous la relation entre la lumière artificielle et le monde naturel dans votre travail?

En fait, ça peut faire tellement la lumière artificielle dans un monde naturel. La lumière, c’est un sujet qui n’arrête pas de changer, dans le sens que là, on est rendu dans le quantique, les photons, La lumière, ce n’est pas juste de la lumière, c’est de l’énergie. Alors la lumière, c’est un fait qu’on étudie beaucoup sur le côté scientifique de la lumière pour justement voir à l’échelle microscopique ce que la lumière peut faire. C’est assez important. Alors même pour les plantes, même les oiseaux.

 

Mais aussi, ça donne à l’humain une occasion de voir des choses qu’on ne verrait jamais. Tu sais, à un micron, deux microns, trois microns, des choses qui se passent-là sont formidables. Il fait que c’est et la lumière et la lentille. Tu sais, si on peut trouver des façons de regarder la nature de plus en plus.

 

Sans lumière, on n’aura pas les ombres.

Exacte, c’est ça. Il y a une poésie, mais aussi une science qui s’installe-là. J’étudie beaucoup la physique quantique. Ça me passionne parce que c’est des photons qui vont frapper des différents des protons par exemple, ça va créer des petites explosions. En tout cas, la lumière, c’est quand même un gros domaine.

 

Si vous pouviez présenter moonGARDEN n’importe où dans le monde ou collaborer avec un artiste ou une ville en particulier, lequel serait votre rêve?

Ça serait le Pôle Nord, vraiment. C’est un peu un rêve qu’on a que les sphères se retrouvent aux endroits qui ont besoin d’aide. C’est comme tout d’un coup, ils apparaissent la nuit attirer l’attention à des coins qui ont vraiment besoin d’aide. Alors ça serait le fun de faire quelque chose au Pôle Nord. Évidemment, au Moyen-Orient, les lieux qui n’ont jamais l’attention qu’ils devraient avoir.

 

Alors c’est ça, on voulait faire des flashmob, d’ailleurs, d’installer tout d’un coup rien dire à personne et l’installer pendant la nuit et tout d’un coup ça se retrouve là. C’est un peu parce que c’est très paisible. Le look des sphères, c’est comme un peu extraterrestre. S’ils s’installent là, ils font juste une petite pulsion de couleur et ça amène une espèce de paix intéressante. On est habitué à voir des choses qui pétillent, carré, design. Mais là, ce n’est pas de design. C’est vraiment juste la nature qui respire.

 

Oui, comme un battement de cœur ou la respiration. Et pourquoi les gens doivent-ils venir voir moonGARDEN au festival Illuminate Adelaide?

C’est un exemple d’autres artistes qui ont fait des choses avec pas grande chose. Comment on sait nourrir l’artiste en soi. Alors c’est de dire moi à mes enfants, aujourd’hui, on peut faire quelque chose dans la cuisine avec une paire de ciseaux, une bougie. On fait beaucoup d’ateliers avec les écoles.

 

En effet, je me demandais ça si vous en faites sur Adelaide.

Peut-être je n’ai pas entendu ça encore, mais ça se peut très bien. Mais on est ouvert à ça. Parce que la beauté de l’ombre aussi, c’est qu’elle peut devenir immense avec une toute petite. C’est juste l’échelle qui change. Alors ça finit par conter des histoires avec beaucoup d’ampleur, avec peu de choses. Alors c’est un peu ça qu’on aimerait éveiller. L’artiste ou l’artisan, ils n’ont pas besoin des grandes choses artistiques merveilleuses. C’est comment raconter une toute petite histoire avec peu d’objets. Et puis, ça nous aide… ça nous touche.

 

C’est la magie ! C’est aussi les choses que nos parents faisaient pour nous quand on était enfant, créant les animaux sur le mur, avec les doigts.

Oui, exactement, c’est ça. C’est loin des téléphones, loin de tout. C’est juste notre corps, une petite lumière. Évidemment, on a un petit peu plus de technologie là. Mais ce qui est intéressant de voir, c’est que vous allez voir à l’intérieur un objet qui est peut-être dix centimètres, peut devenir dix mètres de haut à cause de l’ombre. C’est le parcours de la lumière en fait qui fait la différence.

 

Est-ce que vous allez visiter d’autres villes australiennes?

Probablement à Melbourne parce que on veut rencontrer des partenaires potentiels aussi. Et on va aller à Cairns et puis dans le centre du désert.

 

À Alice Springs, le centre de l’Australie ?

Oui. J’aimerais rencontrer des populations autochtones aussi. Je travaille beaucoup avec les peuples autochtones au Canada. Alors bien à l’écoute de ce qu’eux on a dire, la sagesse qu’eux peuvent nous donner.

Nous remercions Bernard Duguay de Lucion pour cette interview et nous avons hâte de voir moonGARDEN à Illuminate Adelaide à partir de la fin de la semaine prochaine.

 

INFOS CLÉS POUR MOONGARDEN

QUOI : moonGARDEN au festival Illuminate Adelaide

QUAND : Chaque soir à partir de 17h30 du 4 au 20 juillet 2025

OÙ : South Australian Museum Lawns, North Terrace, ADELAIDE

COMMENT : Rien à faire sauf d’y aller.

COMBIEN : C’est gratuit comme toutes les installations qui font partie de City Lights

 

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